Note :
Ce livre est loué pour sa traduction intelligente et divertissante en moyen anglais, qui s'adresse aux passionnés de littérature et aux apprenants de la langue. Il offre des aperçus linguistiques historiques et apporte une nouvelle perspective aux œuvres classiques.
Avantages:** Un complément agréable et utile pour les étudiants en littérature. ** Un style d'écriture excentrique et amusant en moyen anglais. ** Il est vivement recommandé aux amateurs de Chaucer et de l'anglais moyen. ** Offre une perspective unique sur l'évolution de la langue anglaise. ** Une traduction amusante et intelligente qui suscite l'intérêt des lecteurs. ** Encourage l'intérêt pour le moyen anglais, en particulier chez les enfants.
Inconvénients:Aucun inconvénient potentiel du livre n'a été signalé.
(basé sur 4 avis de lecteurs)
The Aventures of Alys in Wondyr Lond: Alice's Adventures in Wonderland in Middle English
L'anglais moyen est le nom communément donné aux formes d'anglais en vigueur entre 1100 et 1500 environ, entre le vieil anglais d'avant la conquête, qui est à peine intelligible aujourd'hui sans une étude particulière, et l'anglais moderne de Shakespeare et de ses contemporains. Bien entendu, l'anglais a considérablement évolué au cours de cette période, et différents dialectes ont existé dans diverses régions géographiques. La forme d'anglais moyen utilisée dans cette traduction est pour l'essentiel le dialecte de l'East Midland et de Londres utilisé par des écrivains comme Chaucer au XIVe siècle, qui est l'ancêtre direct de notre forme moderne d'anglais standard. Il n'est pas difficile à lire avec un peu d'habitude, mais un glossaire complet a été fourni pour aider le lecteur en cas de besoin. Imaginer ce que les Londoniens du XIVe ou du XVe siècle auraient pu penser des "Aventures d'Alice au pays des merveilles" de Lewis Carroll offre une perspective historique non seulement sur le XIVe siècle de Chaucer et le XIXe siècle de Carroll, mais aussi sur notre propre époque. L'enfant victorienne, qui s'exprime elle-même et dont les aventures délicieusement illogiques dans le terrier du lapin sont si contraires à l'ordre et à la régularité de sa vie dans le monde éveillé, reçoit une éducation à l'altérité qui est à la fois une critique de la société contemporaine et un conte de fées agréable pour les enfants. L'adaptation de ce conte à un milieu médiéval a nécessité des changements non seulement au niveau de la langue, mais aussi au niveau des costumes et des coutumes.
Bien que nous ayons cherché à garder le texte et les illustrations aussi proches que possible des originaux de Carroll et de Tenniel, ce sont probablement les différences qui présenteront le plus d'intérêt. À l'instar de Chaucer dans ses romans, la prose de Carroll a été traduite en vers du moyen anglais. Dans les illustrations, Alice porte les vêtements qu'aurait pu porter une enfant d'un niveau social à peu près équivalent. Les dodos et les flamants roses étaient inconnus dans l'Angleterre médiévale, mais les phénix et les cygnes feront l'affaire. Les juges ne portaient pas de perruque, mais les sergents de justice se distinguaient par leur coiffe. Des parodies de poésie médiévale remplacent certaines des parodies de Carroll sur les poèmes qu'Alice se trompe, poèmes que les enfants de l'époque victorienne ont pu apprendre. Les jeux de mots sur la queue et le conte sont possibles en moyen anglais, mais ceux sur le thé et la tortue ne le sont pas.
Des substituts adéquats ont cependant été trouvés. Les "Laughing and Grief" de Carroll, pour "Latin and Greek", sont devenus les "Wlaffyng and Gristbitunge" qui semblaient à un auteur du quatorzième siècle décrire les dialectes grossiers du Nord qu'il ne pouvait apprécier. Le narguilé de la Chenille est devenu un alambic, car la Chenille médiévale s'est transformée en alchimiste à la recherche de la pierre philosophale qui transformera les métaux vils en or. Les notions de physique, de géographie et d'astronomie ont radicalement changé entre l'époque de Chaucer et celle de Carroll, sans parler de la nôtre. L'éducation d'une Alice médiévale aurait été assez différente de celle de son homologue victorienne. Elle peut enseigner à la duchesse quelques notions d'astronomie ptolémaïque, mais pas copernicienne. Elle a appris quelques rudiments de latin grâce au "donat" de son frère, un manuel élémentaire rédigé par Aelius Donatus dès le quatrième siècle de notre ère. Elle n'a peut-être pas vécu autant sous la mer que Mokke Se-Tortus, où l'école qu'il a fréquentée proposait inutilement le "wasschyng" en supplément, mais elle peut être surprise par ses versions étranges du cours d'éducation médiéval, le Trivium et le Quadrivium. Le "Moyen-Âge" semblait tout à fait moderne à ceux qui y vivaient, mais à cette distance, il n'est peut-être pas facile d'apprécier ce qu'étaient la vie et les attitudes mentales il y a si longtemps.
Comment lire une traduction en moyen anglais des Aventures d'Alice au pays des merveilles ? Comme le roi l'a conseillé au lapin blanc, qui s'apprêtait à lire à haute voix un papier ramassé sur le sol de la salle d'audience : "Commencez par le début,... continuez jusqu'à ce que vous arriviez à la fin : alors arrêtez." Et si, à première vue, il ne semble pas y avoir "un atome de sens", un examen plus approfondi peut le révéler.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)