Note :
La traduction anglo-saxonne d'« Alice au pays des merveilles » par Peter Baker constitue une expérience à la fois agréable et éducative pour les lecteurs intéressés par le vieil anglais. Les critiques ont salué la beauté des illustrations et la créativité de la traduction d'une histoire classique dans une langue historiquement riche. Cependant, certains ont noté que la traduction contient des choix particuliers et peut être difficile pour ceux qui ne sont pas familiers avec le vieil anglais.
Avantages:⬤ Magnifiquement imprimé
⬤ traduction splendide et ludique
⬤ met en valeur les quelques classiques disponibles en vieil anglais
⬤ amusant et engageant pour les apprenants de langues
⬤ inclut des néologismes créatifs
⬤ agréable pour ceux qui connaissent l'histoire originale
⬤ bonne ressource pour l'étude du vieil anglais
⬤ N'est pas une édition bilingue, ce qui la rend difficile pour les débutants
⬤ quelques choix de traduction étranges
⬤ la précision et la maîtrise du vieil anglais peuvent varier
⬤ peut être frustrant sans connaissance préalable de la langue
⬤ accessibilité limitée pour ceux qui ne sont pas familiers avec la syntaxe du vieil anglais.
(basé sur 20 avis de lecteurs)
elgye Ellendda on Wundorlande: Alice's Adventures in Wonderland in Old English
Le vieil anglais (ou "Englisc") est la langue anglaise telle qu'elle a été enregistrée entre 700 et 1100 environ. Parlé par le roi Alfred le Grand et Lady Godiva, le Vénérable Bède et Édouard le Confesseur, c'est la langue de classiques tels que "Beowulf", "The Dream of the Rood" et "The Seafarer". Après 1100, la langue a connu une période de changement si rapide que, deux siècles plus tard, rares étaient ceux qui pouvaient lire ces textes anciens. Et pourtant, l'"Englisc" est vraiment de l'anglais - beaucoup plus proche de la langue de Chaucer, Shakespeare, Pope et Dickens, et beaucoup plus facile à apprendre pour les anglophones que des langues modernes telles que le français, l'espagnol et l'allemand. Pour ceux qui souhaitent apprendre la plus ancienne variété d'anglais, cette traduction des "Aventures d'Alice au pays des merveilles" peut constituer une aide à l'étude agréable : il suffit de mettre le texte moderne et celui-ci côte à côte et de comparer les deux. Mais attention Dans ce livre, le conte classique de Lewis Carroll a été transporté dans un passé lointain, avant que les Anglais n'aient jamais entendu parler de thé, imaginé un appareil aussi sophistiqué qu'une montre, ou même vu un lapin (une espèce envahissante plus tardive). À la place, ils buvaient de la bière, de l'hydromel ou (quand ils pouvaient s'en procurer) du vin.
Un érudit exceptionnellement érudit aurait pu savoir lire l'heure avec un astrolabe.
Et l'animal à longues oreilles le plus familier était le lièvre. Ces différences et bien d'autres entre l'Angleterre de Lewis Carroll et celle du roi Alfred sont représentées dans le texte et les illustrations de ce livre. En outre, les magnifiques poèmes d'"Alice" ("How Doth the Little Crocodile", "You Are Old, Father William", etc.) ont été traduits dans le mètre et l'idiome de "Beowulf", devenant ainsi des satires de la poésie héroïque du vieil anglais ainsi que des vers moralisateurs que Carroll a critiqués avec un effet si dévastateur.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)