Note :
Le livre « Pygmalion » de George Bernard Shaw présente un riche examen de thèmes tels que la classe sociale, l'identité et la complexité des relations, en particulier à travers le personnage d'Eliza Doolittle. De nombreux lecteurs apprécient la profondeur et la pertinence de la pièce par rapport à son adaptation musicale, « My Fair Lady ». Cependant, les opinions sur les personnages et les dialogues varient, certains les trouvant moins attachants ou moins sympathiques. Dans l'ensemble, le livre est considéré comme un classique qui mérite d'être lu, en particulier pour son commentaire perspicace sur les normes sociétales.
Avantages:⬤ Il offre une perspective plus nuancée sur les personnages, en particulier Eliza, en soulignant sa croissance et son indépendance.
⬤ L'avant-propos et le contexte historique permettent de mieux comprendre les thèmes de la pièce.
⬤ La brièveté de la pièce en fait une lecture accessible.
⬤ Des thèmes forts qui résonnent avec les questions contemporaines concernant le genre et la classe sociale.
⬤ Un style d'écriture engageant avec un esprit vif et de l'humour.
⬤ Certains lecteurs trouvent les personnages peu sympathiques ou les dialogues plats et acariâtres.
⬤ Les différences entre la pièce et la version musicale peuvent être décevantes pour les fans de « My Fair Lady ».
⬤ Certaines éditions présentent des problèmes tels que des scènes manquantes, des problèmes d'édition ou un mauvais formatage.
⬤ Quelques critiques ont indiqué que la pièce pouvait sembler désuète pour le public moderne.
(basé sur 413 avis de lecteurs)
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Henry Sweet, alors jeune homme, n'avait pas leur douceur de caractère : il était à peu près aussi conciliant avec les mortels conventionnels qu'Ibsen ou Samuel Butler. Sa grande compétence en tant que phonéticien (il était, je pense, le meilleur de tous dans son domaine) lui aurait permis d'obtenir une reconnaissance officielle de haut niveau, et peut-être de populariser son sujet, si ce n'était son mépris satanique pour tous les dignitaires académiques et les personnes en général qui pensaient plus au grec qu'à la phonétique. Un jour, à l'époque où l'Institut impérial s'élevait à South Kensington et où Joseph Chamberlain faisait prospérer l'Empire, j'ai incité le rédacteur en chef d'une grande revue mensuelle à commander à Sweet un article sur l'importance impériale de son sujet. Lorsque l'article est arrivé, il ne contenait rien d'autre qu'une attaque sauvagement dérisoire contre un professeur de langue et de littérature dont Sweet considérait que la chaire n'était réservée qu'à un expert en phonétique. L'article, étant diffamatoire, a dû être retourné comme impossible, et j'ai dû renoncer à mon rêve d'entraîner son auteur sous les feux de la rampe. Lorsque je l'ai rencontré par la suite, pour la première fois depuis de nombreuses années, j'ai découvert avec étonnement que lui, qui avait été un jeune homme tout à fait présentable, avait en fait réussi, par pur mépris, à modifier son apparence personnelle jusqu'à devenir une sorte de répudiation ambulante d'Oxford et de toutes ses traditions. C'est sans doute en grande partie à cause de lui qu'il s'est retrouvé dans ce que l'on appelle un lectorat de phonétique.
L'avenir de la phonétique repose probablement sur ses élèves, qui ne juraient que par lui ; mais rien n'a pu amener l'homme lui-même à une quelconque conformité avec l'université, à laquelle il s'accrochait pourtant de droit divin, d'une manière intensément oxonienne. J'ose croire que ses papiers, s'il en a laissé, comprennent quelques satires qui pourraient être publiées sans trop de conséquences destructrices dans cinquante ans. Je crois qu'il n'était pas le moins du monde un homme de mauvaise nature, bien au contraire, mais il ne souffrait pas volontiers les imbéciles.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)