Note :
The Ambiguities of Experience de James G. March explore les complexités de la manière dont l'expérience façonne l'intelligence, en particulier au sein des organisations. Il remet en question la notion selon laquelle l'expérience est toujours le meilleur enseignant, soulignant que si elle peut éclairer la prise de décision, elle comporte aussi des limites inhérentes. Le livre est considéré comme perspicace et stimulant, mais il peut être difficile à comprendre pour certains lecteurs en raison de sa profondeur et de son style d'écriture.
Avantages:Le livre fournit des informations convaincantes sur le rôle de l'expérience dans la prise de décision, encourage la réflexion critique sur la sagesse conventionnelle et aborde les limites de la dépendance à l'égard de la seule expérience. Il donne à réfléchir et offre un regard nuancé sur le comportement organisationnel, ce qui le rend précieux pour les lecteurs intéressés par les perspectives existentielles et humanistes.
Inconvénients:Certains lecteurs trouvent que le style d'écriture est difficile et prolixe, ce qui peut nuire à la compréhension. Le livre peut également être rejeté par ceux qui préfèrent les affirmations directes des points de vue traditionnels sur l'expérience. Son caractère académique pourrait ne pas plaire à tous les publics.
(basé sur 9 avis de lecteurs)
The Ambiguities of Experience
La première composante de l'intelligence implique une adaptation efficace à l'environnement. Pour s'adapter efficacement, les organisations ont besoin de ressources, de capacités à les utiliser, de connaissances sur le monde dans lequel elles existent, de chance et de bonnes décisions. Elles sont généralement confrontées à la concurrence pour les ressources et à des incertitudes quant à l'avenir. Un grand nombre des facteurs qui déterminent leur destin, mais peut-être pas tous, échappent à leur contrôle. Les populations d'organisations et les organisations individuelles survivent, en partie, probablement parce qu'elles possèdent une intelligence adaptative ; mais la survie n'est en aucun cas assurée. La deuxième composante de l'intelligence implique l'élégance des interprétations des expériences de la vie. Ces interprétations englobent à la fois les théories de l'histoire et les philosophies du sens, mais elles vont au-delà de ces choses pour comprendre les détails subtils de l'existence quotidienne. Les interprétations décorent l'existence humaine. Elles prétendent à une signification indépendante de leur contribution à une action efficace. Une telle intelligence se glorifie de la contemplation, de la compréhension et de l'appréciation de la vie, et pas seulement de son contrôle. --Extrait de Les ambiguïtés de l'expérience.
Dans The Ambiguities of Experience, James G. March pose une question faussement simple : Quel est, ou devrait être, le rôle de l'expérience dans la création de l'intelligence, en particulier dans les organisations ? La sagesse populaire vante à la fois l'importance de l'expérience et met en garde contre ses insuffisances. D'une part, l'expérience est décrite comme le meilleur enseignant. D'autre part, l'expérience est décrite comme le maître des imbéciles, de ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas apprendre des connaissances accumulées ou de l'enseignement des experts. Le désaccord entre ces aphorismes populaires reflète des questions profondes sur la recherche de l'intelligence par l'apprentissage à partir de l'expérience, auxquelles les philosophes et les spécialistes des sciences sociales sont confrontés depuis longtemps. Ce livre examine les problèmes inattendus auxquels les organisations (et les individus qui les composent) sont confrontées lorsqu'elles s'appuient sur l'expérience pour s'adapter, s'améliorer et survivre.
Tout en reconnaissant le pouvoir de l'apprentissage par l'expérience et l'utilisation extensive de l'expérience comme base d'adaptation et de construction d'histoires et de modèles historiques, ce livre examine les problèmes liés à cet apprentissage. March soutient que, bien que les individus et les organisations soient désireux de tirer des enseignements de l'expérience, les déductions qui découlent de cet empressement sont souvent erronées. Les problèmes tiennent en partie à des erreurs dans la façon de penser des gens, mais plus encore à des propriétés de l'expérience qui empêchent d'en tirer des enseignements. L'expérience, conclut M. March, est peut-être le meilleur professeur, mais ce n'est pas un très bon professeur.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)