Note :
Les avis sur ce livre sont très partagés. Si certains lecteurs ont apprécié le contenu et l'état de l'ouvrage, beaucoup ont été déçus par la traduction, qu'ils ont jugée incomplète et trompeuse. Il est souvent reproché au livre de ne contenir qu'une fraction du texte original, ainsi que des commentaires excessifs de la part du traducteur, Arthur Waley.
Avantages:Certains lecteurs ont apprécié la propreté et l'état impeccable du livre à son arrivée, et ont trouvé le sujet perspicace et intéressant, appréciant les réflexions de Sei Shonagon sur la vie de la cour. Quelques utilisateurs ont également mentionné qu'il s'agissait d'une bonne introduction à l'ancienne culture de la cour japonaise.
Inconvénients:De nombreuses critiques ont reproché au livre de ne contenir qu'une petite partie de l'œuvre originale de Sei Shonagon, l'un d'entre eux notant qu'il ne comprenait qu'un quart du texte. Les commentaires excessifs et les longues introductions d'Arthur Waley ont été perçus comme une atteinte au journal original. Les utilisateurs se sont sentis induits en erreur par le manque de clarté quant à l'étendue de la traduction, et certains ont déclaré avoir trouvé les éditions imprimées en mauvais état.
(basé sur 35 avis de lecteurs)
The Pillow Book of SEI Shonagon: The Diary of a Courtesan in Tenth Century Japan
Au Xe siècle, le Japon était physiquement et culturellement isolé du reste du monde. À l'intérieur de cette bulle, un monde subtil et magnifique fonctionnait, et ses habitants étaient attachés à l'instant présent, sans intérêt pour l'avenir et avec un certain dédain pour le passé.
Le livre d'oreillers de Sei Shonagon est le fruit de l'expérience d'un courtisan du dixième siècle dans le palais de l'impératrice Teishi. Selon une coutume courante à l'époque, les courtisans avaient l'habitude de prendre des notes ou de tenir un journal dans un oreiller en bois muni d'un tiroir. Ce "livre d'oreiller" reflète l'assurance des jugements esthétiques de Shonagon et sa capacité à créer une prose qui dépasse le domaine de la poésie. Le livre d'oreillers de Sei Shonagon est l'un des premiers exemples de journal intime dont les passages relatent les événements du calendrier de la cour, les cérémonies et les célébrations propres à la cour de Teishi, et les vignettes qui donnent un aperçu brillamment dessiné des manières et des manies de l'aristocratie.
Contemporain de Murasaki Shikibu, l'auteur du Conte du Genji, ce petit journal apporte une dimension supplémentaire à l'œuvre intemporelle et fondamentale de Murasaki.
L'élégante traduction d'Arthur Waley du Livre d'Oreiller de Sei Shonagon capture la beauté de sa prose et la vitalité de la voix narrative de Shonagon, ainsi que ses traits de personnalité excentriques. À une époque où la poésie était aussi importante que le savoir et où la beauté était hautement vénérée, les écrits privés de Sei Shonagon donnent au lecteur un aperçu charmant et intime d'une époque d'innocence isolée et de beauté pâle.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)