Note :
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Chez Akutagawa, le besoin d'isolement devient la lecture et l'écriture. S'isoler pour lire et écrire, lire et écrire pour s'isoler et protéger ainsi un système nerveux qui le perturbe.
Une écriture, finalement, perçue comme une impossibilité, une souffrance et un échec («. Quand j'écris, je vais point par point, moment par moment. Si je saute une étape, je suis bloqué.
Et je ne peux pas continuer.
Si je me force, il y a un problème. Je dois rester vigilant.
Mais j'ai beau être vigilant, il arrive souvent que ce que je veux dire m'échappe. C'est mon problème. ) Une écriture où la fiction est un mensonge et où il s'agit d'une dernière tentative, écrasante, de se rapprocher de la vérité. Qu'est-ce que la vérité ? Dans une note manuscrite laissée par Akutagawa dans la marge de l'original de sa Jeunesse de Daidoji Shinsuke, il dit : «.
Ma tragédie a été de tenter la grandeur et de trouver ma petitesse. Peut-être Akutagawa a-t-il vu, au moment de mourir, qu'il ne s'agissait pas d'une tragédie, mais plutôt d'une chose dont il fallait simplement inverser les termes. --JOS KOZER (Prix ibéro-américain de poésie Pablo Neruda)
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)