Note :
Le roman « Lumière et obscurité » de Natsume Soseki, écrit en 1916, est très apprécié pour sa profondeur et l'exploration de ses personnages, établissant des parallèles avec les œuvres de Jane Austen et Henry James. La nouvelle traduction de John Nathan est notée pour sa fluidité et sa lisibilité, ce qui renforce l'attrait du roman. Bien qu'il soit inachevé, les critiques le trouvent captivant et satisfaisant, bien que certains expriment leur curiosité quant à sa conclusion potentielle si Soseki l'avait achevé. La présentation physique du livre est également louée, ajoutant au plaisir général.
Avantages:Exploration approfondie des personnages et interactions complexes.
Inconvénients:Une tension dramatique élevée maintenue tout au long de l'histoire.
(basé sur 6 avis de lecteurs)
Light and Dark
Clair-obscur, le plus long roman et chef-d'œuvre de Natsume Soseki, bien qu'inachevé, est une étude minutieusement observée des mœurs de la haute bourgeoisie à la veille de la Première Guerre mondiale. C'est aussi un portrait psychologique d'un nouveau mariage qui atteint une profondeur et une exactitude dans la révélation des caractères qui n'avaient pas de précédent au Japon à l'époque de sa publication et qui n'ont pas été égalées depuis. Avec Lumière et obscurité, Soseki a inventé le roman japonais moderne.
En convalescence dans une clinique après une opération chirurgicale, Tsuda Yoshio, trente ans, reçoit la visite d'un cortège d'intimes : sa jeune épouse coquette, O-Nobu ; sa sœur cadette, O-Hide, qui blâme les extravagances d'O-Nobu pour les difficultés financières de son frère ; son ami autodérisoire, Kobayashi, un bon à rien et un fauteur de troubles qui pourrait sortir des pages d'un roman de Dostoïevski ; et la femme de son employeur, Madame Yoshikawa, une entremetteuse de connivence qui a un lien avec Tsuda que les autres ne connaissent pas. Des intérêts divergents créent des frictions entre ces personnages étroitement liés, qui explosent dans des scènes de jalousie, de rancœur et de récrimination qui étonneront les lecteurs occidentaux habitués à la réticence japonaise.
Libéré de la clinique, Tsuda quitte Tokyo pour poursuivre sa convalescence dans une station thermale. Pour des raisons qui lui sont propres, Madame Yoshikawa l'informe qu'une femme qui habite ses rêves, Kiyoko, séjourne seule dans la même auberge, se remettant d'une fausse couche. Dissuadant O-Nobu de l'accompagner, Tsuda se rend à la station thermale, un long voyage semé d'embûches réelles et symboliques qui ressemble à un passage d'un monde à l'autre. Il rencontre Kiyoko, qui tente de l'éviter, mais parvient finalement à la rencontrer seule dans sa chambre. La scène finale de Soseki est un sublime exercice d'indirection qui laisse à Tsuda le soin "d'expliquer le sens de son sourire".
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)