Note :
Dans l'ensemble, le livre « Light and Dark » de Soseki est salué pour sa narration captivante et sa traduction magistrale, soulignant le développement complexe des personnages et les thèmes captivants. Cependant, certains lecteurs notent que la nature inachevée du livre peut laisser certaines attentes insatisfaites.
Avantages:⬤ Un récit captivant et absorbant qui maintient une forte tension dramatique.
⬤ Une exploration approfondie des personnages et des interactions complexes entre eux.
⬤ Traduction fraîche et fluide de John Nathan, qui rend le texte plus accessible.
⬤ Une édition à couverture rigide magnifiquement présentée avec des illustrations et un design attrayant.
⬤ Une histoire complexe et captivante qui séduit les lecteurs même dans son état inachevé.
⬤ Le roman est inachevé, ce qui laisse les lecteurs dans l'expectative quant à sa conclusion.
⬤ Certains éléments, comme le rythme et le manque de perspicacité des personnages, peuvent être perçus comme des inconvénients.
⬤ La taille du livre peut intimider certains lecteurs.
(basé sur 6 avis de lecteurs)
Light and Dark
Clair-obscur, le plus long roman et chef-d'œuvre de Natsume Soseki, bien qu'inachevé, est une étude minutieusement observée des mœurs de la haute bourgeoisie à la veille de la Première Guerre mondiale. C'est aussi un portrait psychologique d'un nouveau mariage qui atteint une profondeur et une exactitude dans la révélation des caractères qui n'avaient pas de précédent au Japon à l'époque de sa publication et qui n'ont pas été égalées depuis. Avec Lumière et obscurité, Soseki a inventé le roman japonais moderne.
En convalescence dans une clinique après une opération chirurgicale, Tsuda Yoshio, trente ans, reçoit la visite d'un cortège d'intimes : sa jeune épouse coquette, O-Nobu ; sa sœur cadette, O-Hide, qui blâme les extravagances d'O-Nobu pour les difficultés financières de son frère ; son ami autodérisoire, Kobayashi, un bon à rien et un fauteur de troubles qui pourrait sortir des pages d'un roman de Dostoïevski ; et la femme de son employeur, Madame Yoshikawa, une entremetteuse de connivence qui a un lien avec Tsuda que les autres ne connaissent pas. Des intérêts divergents créent des frictions entre ces personnages étroitement liés, qui explosent dans des scènes de jalousie, de rancœur et de récrimination qui étonneront les lecteurs occidentaux habitués à la réticence japonaise.
Libéré de la clinique, Tsuda quitte Tokyo pour poursuivre sa convalescence dans une station thermale. Pour des raisons qui lui sont propres, Madame Yoshikawa l'informe qu'une femme qui habite ses rêves, Kiyoko, séjourne seule dans la même auberge, se remettant d'une fausse couche. Dissuadant O-Nobu de l'accompagner, Tsuda se rend à la station thermale, un long voyage semé d'embûches réelles et symboliques qui ressemble à un passage d'un monde à l'autre. Il rencontre Kiyoko, qui tente de l'éviter, mais parvient finalement à la rencontrer seule dans sa chambre. La scène finale de Soseki est un sublime exercice d'indirection qui laisse à Tsuda le soin "d'expliquer le sens de son sourire".
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)