Note :
Les commentaires des utilisateurs mettent en lumière la pièce de George Bernard Shaw « John Bull's Other Island », qui critique les cultures anglaise et irlandaise à travers les interactions comiques de ses personnages, en se concentrant plus particulièrement sur deux ingénieurs civils, l'un irlandais et l'autre anglais, qui tentent de faire du profit en Irlande. Si la pièce est pleine d'humour et d'esprit, elle révèle également un côté plus sombre où les personnages principaux exploitent les propriétaires terriens locaux à leur profit.
Avantages:La pièce est pleine d'esprit et d'humour, se moquant avec succès du snobisme et de l'ignorance des Anglais et des Irlandais. Elle a été bien accueillie, provoquant même un fou rire chez le roi Édouard VII lors de la première. L'intrigue est captivante et met en scène des personnages complexes, notamment un ancien prêtre à la profondeur intrigante.
Inconvénients:Au fur et à mesure que la pièce progresse, l'humour cède la place à une atmosphère plus menaçante, à mesure que les intentions d'exploitation des personnages principaux deviennent claires. Ce changement de ton peut nuire à la légèreté initiale de la première partie, et la structure peut sembler étrange, car le public est invité à rire de personnages qui semblent prêts à compromettre leurs valeurs.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
John Bull's Other Island
John Bull's Other Island est une comédie sur l'Irlande, écrite par George Bernard Shaw en 1904. Shaw est lui-même né à Dublin, mais cette pièce est l'une des deux seules où il revient thématiquement à son pays d'origine, l'autre étant O'Flaherty V. C. La pièce a connu un grand succès à l'époque, mais elle est rarement reprise, probablement parce qu'une grande partie du dialogue est spécifique à la politique de l'époque.
La pièce met en scène Larry Doyle, originaire d'Irlande, qui a adopté les coutumes et les manières anglaises pour s'intégrer en Angleterre, et Tom Broadbent, son associé anglais. Ils sont ingénieurs civils et dirigent une entreprise à Londres. Ils se rendent à Roscullen, où Doyle est né, pour développer un terrain.
Doyle ne se fait pas d'illusions sur l'Irlande, tandis que Broadbent se laisse séduire par le romantisme de l'endroit. Broadbent, un homme vif qui ne semble pas toujours conscient de l'impression qu'il fait, devient le favori du peuple. Avant la fin de la pièce, il est clair qu'il épousera Nora Reilly, la femme qui attend Doyle (qui est plus qu'heureux de la laisser partir) et qu'il deviendra le candidat de la région au Parlement après le refus de Doyle de se présenter. Doyle a également "appelé" tous ses prêts accordés "si facilement" aux habitants contre leurs maisons et a l'intention (comme il l'avait prévu depuis le début) de transformer le village en parc d'attractions.
Un autre personnage important est le prêtre défroqué Peter (Father) Keegan, l'opposé politique et caractériel de Broadbent, qui se méfie de lui dès son arrivée et met les habitants en garde contre lui.
Aussi populaire qu'elle ait été à l'origine, cette pièce n'est pas l'une de celles que Shaw a le plus relancées. Liz Kennedy, qui a fait le bilan d'une reprise en 2004, sous le gouvernement New Labour de Tony Blair, a affirmé que la pièce était toujours d'actualité : "La vision de Shaw, il y a cent ans, était une vision lointaine... Le drame a une résonance particulièrement contemporaine en cette période de vide politique qui perdure sur nos propres côtes". Elle a particulièrement loué "Alan Cox, qui a donné une performance blairiste appropriée dans le rôle de Broadbent l'Anglais... il était peut-être historiquement un libéral, mais il sonnait très New Labour". (wikipedia.org)
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)