Note :
Le livre « Telluria » de Sorokin suscite des réactions diverses de la part des lecteurs, certains le trouvant brillant tandis que d'autres le considèrent comme décousu et incompréhensible. Dans l'ensemble, il s'agit d'une lecture stimulante qui peut ne pas trouver d'écho chez tout le monde.
Avantages:Certains lecteurs trouvent que le livre donne un aperçu brillant et unique de la Russie moderne, louant son style inhabituel et sa profondeur.
Inconvénients:De nombreux critiques trouvent que l'écriture est décousue et incohérente, ce qui entraîne déception et confusion. Certains le décrivent même comme fastidieux et peu engageant.
(basé sur 6 avis de lecteurs)
Telluria
Dans la société néo-féodale en guerre de ce roman à la croisée des genres, destiné aux fans de Cormac McCarthy et de William Gibson, le plus grand trésor est une dose de tellurium, une drogue magique administrée par une piqûre dans le cerveau.
Telluria se déroule dans le futur, alors qu'une guerre sainte dévastatrice entre l'Europe et l'Islam a réussi à ramener le monde à la torpeur et à la désorganisation du Moyen-Âge. L'Europe, la Chine et la Russie ont éclaté. Les peuples du monde vivent désormais dans un ensemble de petites nations qui sont comme des pièces de puzzle, chacune cultivant sa propre idéologie ou identité, un monde néo-féodal de modes et de querelles, dans lequel aucune puissance ne domine. Ce qui voyage partout, en revanche, c'est l'appétit pour une substance spéciale, le tellure. Une pointe de tellure, enfoncée dans le cerveau par une main experte, offre une expérience transformatrice de félicité ; mal administrée, elle signifie la mort.
Les cinquante chapitres de Telluria décrivent ce nouveau monde sous cinquante angles différents, tandis que Vladimir Sorokine, toujours virtuose du verbe, nous présente, entre autres, des partisans et des princes, des paysans et des chefs de parti, un nouveau Templier, un harem de phallus, et un poète et philosophe à tête de chien qui se nourrit des charognes du champ de bataille. Ce livre est une immense et somptueuse tapisserie du mot, carnavalesque et cruelle, et Max Lawton, le talentueux traducteur de Sorokin, l'a capturée dans un anglais qui porte la charge de Cormac McCarthy et de William Gibson.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)