Note :
Le livre propose une collection de réflexions sur l'esthétique des jeux, en s'inspirant d'études de cas bien connues et de l'art contemporain. Bien que son contenu soit intéressant, de nombreux lecteurs estiment qu'il manque de profondeur et d'originalité, ressemblant souvent à des articles de blog sans lien entre eux. Certains le trouvent utile pour les débutants, mais d'autres estiment qu'il n'apporte que peu d'éléments nouveaux.
Avantages:⬤ Couvre une gamme de jeux étranges liés à l'art contemporain
⬤ utile pour les débutants qui explorent l'esthétique des jeux
⬤ inclut des études de cas bien connues.
⬤ Ressemble à une collection d'articles de blog sans rapport les uns avec les autres et sans grand effort de cohérence
⬤ manque de profondeur et d'originalité
⬤ discute principalement de projets connus sans apporter de nouvelles perspectives.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Works of Game: On the Aesthetics of Games and Art
Une exploration de la relation entre les jeux et l'art qui examine la façon dont les créateurs de jeux et les artistes créent des œuvres d'art basées sur les jeux.
Les jeux et l'art se sont croisés au moins depuis le début du XXe siècle, comme en témoignent l'utilisation du cadavre exquis et d'autres jeux par les surréalistes, l'obsession de Duchamp pour les échecs et les partitions et boîtes de Fluxus, pour ne citer que quelques exemples. Au cours des quinze dernières années, la synthèse de l'art et des jeux s'est obscurcie, tant pour les artistes que pour les créateurs de jeux. L'art contemporain s'est appuyé sur les outils des jeux vidéo, mais ne les a pas considérés comme une forme culturelle dotée de ses propres possibilités conceptuelles, formelles et expérientielles. Pour leur part, les développeurs de jeux et les joueurs se concentrent sur les propriétés innées des jeux et sur les expériences qu'ils offrent, en accordant peu d'attention à ce que cela signifie de créer et d'évaluer les beaux-arts. Dans Works of Game, John Sharp comble cette lacune en proposant une esthétique formelle des jeux qui englobe les points communs et les différences entre les jeux et l'art.
Sharp décrit trois communautés de pratique et propose des études de cas pour chacune d'entre elles. Le "Game Art", qui regroupe des artistes tels que Julian Oliver, Cory Arcangel et JODI (Joan Heemskerk et Dirk Paesmans), traite les jeux vidéo comme une forme de culture populaire à laquelle on peut emprunter des sujets, des outils et des processus. Les "Artgames", créés par des gamers tels que Jason Rohrer, Brenda Romero et Jonathan Blow, explorent des territoires habituellement occupés par la poésie, la peinture, la littérature ou le cinéma. Enfin, les "Jeux d'artistes" - avec des artistes tels que Blast Theory, Mary Flanagan et la collaboration de Nathalie Pozzi et Eric Zimmerman - représentent une conception plus synthétique des jeux en tant que médium artistique. Selon Sharp, le travail de ces créateurs de jeux montre qu'il est possible de créer des œuvres d'art basées sur des jeux qui satisfont les valeurs esthétiques et critiques des communautés de l'art contemporain et des jeux.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)