Note :
Les critiques de l'ouvrage « Down to Earth » de Bruno Latour témoignent d'un mélange d'appréciation pour ses idées sur le climat et la philosophie politique, tout en soulignant sa complexité et son inaccessibilité potentielle pour certains lecteurs. Si beaucoup ont trouvé qu'il donnait à réfléchir et qu'il était pertinent par rapport aux problèmes mondiaux actuels, plusieurs ont estimé qu'il était trop alambiqué ou qu'il n'était pas pratique pour le grand public.
Avantages:⬤ Des idées stimulantes sur le changement climatique et la philosophie politique.
⬤ Aborde des questions pertinentes telles que la mondialisation et les crises écologiques.
⬤ Style d'écriture accessible aux personnes familiarisées avec la philosophie ; contient de nouvelles perspectives précieuses.
⬤ Appelle à une réorientation politique et à un engagement sur les questions environnementales.
⬤ Complexe et dense pour les lecteurs non initiés à la philosophie, ce qui le rend difficile à comprendre.
⬤ Certains critiques ont estimé qu'il était superficiel ou qu'il manquait de solutions concrètes.
⬤ Critique sur son langage alambiqué et ses idées abstraites.
⬤ Tous les lecteurs ne l'ont pas trouvé engageant ou pertinent pour leur compréhension des questions climatiques.
(basé sur 22 avis de lecteurs)
Down to Earth: Politics in the New Climatic Regime
La mutation écologique actuelle a organisé l'ensemble du paysage politique des trente dernières années. Cela pourrait expliquer le cocktail mortel de l'explosion des inégalités, de la dérégulation massive et de la transformation du rêve de la mondialisation en cauchemar pour la plupart des gens.
Le point commun de ces trois phénomènes est la conviction, partagée par certains puissants, que la menace écologique est réelle et que la seule façon pour eux de survivre est d'abandonner toute prétention à partager un avenir commun avec le reste du monde. D'où leur fuite vers l'étranger et leurs investissements massifs dans le déni du changement climatique.
La gauche a été lente à s'intéresser à cette nouvelle situation. Elle reste organisée selon un axe qui va de l'investissement dans les valeurs locales à l'espoir de la mondialisation, au moment même où, partout, les insatisfaits de l'idéal de modernité se replient sur la protection des frontières nationales, voire ethniques.
C'est pourquoi il est urgent de se décaler et de définir la politique comme ce qui mène vers la Terre et non vers le global ou le national. L'appartenance à un territoire est le phénomène qui a le plus besoin d'être repensé et soigneusement redéfini ; apprendre de nouvelles façons d'habiter la Terre est notre plus grand défi. Nous ramener sur terre, telle est la tâche de la politique aujourd'hui.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)