Note :
Les critiques soulignent que le livre de Jonathan Boyarin est un récit ethnographique réfléchi de la vie dans une synagogue orthodoxe moderne de New York, en particulier pendant un été de transition pour la congrégation. L'auteur donne un aperçu approfondi de la communauté, de ses défis et de l'importance de la tradition dans un paysage urbain en mutation.
Avantages:Le livre est salué pour son portrait intime de la congrégation, ses observations ethnographiques perspicaces et sa capacité à aborder les complexités de la vie juive orthodoxe moderne. Les critiques ont apprécié l'approche unique de Boyarin, ses liens personnels avec la communauté et son analyse subtile des individus qui la composent. Ce livre est considéré comme un mémoire émouvant qui trouve un écho à la fois chez les juifs et les laïcs.
Inconvénients:Certains critiques ont noté que le livre pourrait ne pas plaire aux lecteurs à la recherche d'histoires sensationnelles ou scandaleuses, car il se concentre davantage sur des observations et des réflexions silencieuses que sur des récits dramatiques. En outre, l'un des reproches formulés concerne le commentaire de l'auteur sur la communauté juive d'une université, qui peut inquiéter certains parents juifs pratiquants quant au choix de l'université de leurs enfants.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
Mornings at the Stanton Street Shul: A Summer on the Lower East Side
Cette ethnographie vivante retrace trois mois difficiles dans la vie d'une congrégation juive qui s'obstine à persister dans le Lower East Side, et offre une introduction franche, lucide et intime à la pratique synagogale contemporaine.
Dans ces pages, Jonathan Boyarin nous invite à partager la vie intime de la Stanton Street Shul, l'une des dernières congrégations juives à subsister dans le quartier historique du Lower East Side à New York. Ce bâtiment étroit, coincé dans un terrain conçu pour un ancien immeuble, est plein de voix clamantes - les générations des morts, qui s'arrangent pour faire connaître leur présence, et la nouvelle génération, qui maintient le bâtiment et ses souvenirs en vie et se fait elle-même juive dans le processus. À travers les yeux de Boyarin, à la fois membre de la congrégation et anthropologue perplexe, le livre suit cette congrégation de "Juifs à l'année" tout au long d'un été au cours duquel son avenir doit une fois de plus être décidé.
Le Lower East Side, célèbre pour avoir été le point de départ de millions d'immigrants juifs et autres en Amérique, est récemment devenu le terrain de jeu branché de jeunes immigrés dans la vingtaine venus d'ailleurs en Amérique.
Et de l'étranger. Peu de gens imaginent que la vie juive s'y est obstinément poursuivie tout au long de cette histoire de déclin et de régénération. En entrant avec Boyarin, nous voyons la vie de la congrégation comme une combinaison d'héroïsme tranquille, d'humour ironique, de disputes pour l'amour du Ciel et peut-être autrement, et surtout la continuité.
Chercher des moyens de se connecter aux ancêtres juifs tout en restant fidèle à soi-même dans le présent.
Mornings at the Stanton Street Shul" illustre de manière poignante et humoristique les changements survenus dans un quartier historique confronté aux défis de l'embourgeoisement. Il offre aux lecteurs n'ayant aucune connaissance préalable du judaïsme et de la vie synagogale un portrait à la fois intime et intelligible. Plus important encore, peut-être, il montre que les membres de la congrégation sont tout sauf un ensemble monochrome de "croyants" uniformes, mais plutôt un rassemblement d'individus vibrants, imparfaits, indiscutablement terre-à-terre, qui s'unissent pour former une communauté.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)