Note :
Ce livre offre une vue d'ensemble du siège de Malte et des conflits entre les Ottomans et les Chevaliers Hospitaliers, mais il présente plusieurs inconvénients, notamment un contenu répétitif, un manque d'attention à certains aspects et une forme de publication peu attrayante.
Avantages:Bonne information, facile à lire, informatif, aperçu intéressant d'événements historiques importants, et encourage l'exploration de sujets connexes.
Inconvénients:Contenu répétitif, impression de compilation plutôt que de cohésion, moins d'attention portée à la population maltaise et aux aspects militaires spécifiques, format de publication décevant.
(basé sur 6 avis de lecteurs)
The Great Siege of Malta: The History of the Battle for the Mediterranean Island Between the Ottoman Empire and Knights Hospitaller
*Inclut des photos.
*Une bibliographie permet d'approfondir la question.
"L'obscurité de la nuit devint alors aussi brillante que le jour, en raison de la grande quantité de feux artificiels. Il faisait si clair que nous pouvions voir St Elmo très clairement. Les artilleurs de Saint-Ange ... purent placer et diriger leurs pièces sur les Turcs qui avançaient, et qui furent repérés à la lumière des incendies". - Francisco Balbi, soldat espagnol lors du siège.
Pendant des siècles, chrétiens et musulmans se sont livrés à l'un des conflits territoriaux les plus infâmes de tous les temps, s'affrontant vicieusement et sans relâche pour la conquête de la Terre sainte. Au cœur de Jérusalem se trouvait l'un des joyaux de la foi chrétienne, l'église du Saint-Sépulcre. Selon la légende, c'est là que leur Sauveur avait été enterré avant sa légendaire résurrection. De plus, on disait qu'elle abritait la croix même sur laquelle Jésus-Christ était mort. C'est précisément pour ces raisons que des pèlerins intrépides, proches ou lointains, risquaient leur vie et entreprenaient le périlleux voyage jusqu'à Jérusalem.
À l'instar d'autres groupes secrets, le mystère entourant les ordres militaires catholiques qui ont vu le jour dans le sillage de la première croisade a contribué à la pérennité de leur héritage. Alors que certains théoriciens de la conspiration tentent de relier ces groupes à d'autres sociétés secrètes présumées, comme les Illuminati, d'autres groupes ont essayé d'établir des liens avec eux pour renforcer leur propre crédibilité. Leur identité et ce qu'ils avaient en leur possession continuent d'être une source d'intrigue.
Après avoir été chassés de Rhodes par les Ottomans au début du XVIe siècle, les Chevaliers Hospitaliers ont passé sept ans à résider en Sicile, sans résidence officielle ni garnison. Vers 1530, l'empereur Charles Quint a décidé d'offrir à l'ordre les îles de Malte et de Gozo, ainsi que la ville portuaire de Tripoli en Afrique du Nord, en tant que fief. Les motivations de l'empereur varient, mais la plupart des historiens pensent qu'il a accordé ces territoires aux chevaliers en partie par dévotion religieuse et surtout pour protéger ces régions de la menace ottomane qui se profilait à l'horizon. Malte et Gozo se trouvaient toutes deux entre la Sicile et la côte nord-africaine et constituaient des lieux privilégiés pour l'Empire ottoman, qui tentait d'y faire une percée en Europe.
En 1565, les Chevaliers Hospitaliers sont attaqués par Soliman, qui envoie 40 000 soldats pour tenter de leur arracher le contrôle de Malte. C'est ce que l'on appellera le Grand Siège de Malte, qui durera du 18 mai au 11 septembre. Les deux premiers mois du siège sont dévastateurs pour les Hospitaliers, qui perdent la plupart de leurs villes et la moitié de leurs 8 000 chevaliers. Les ressources sont rares et le ravitaillement s'épuise, entraînant famine et maladies. Le 18 août, les lignes sont prêtes à s'effondrer, d'autant plus que les fortifications sont dispersées et difficiles à défendre. Aucune aide n'est apportée par le vice-roi de Sicile, qui n'est pas tenu d'apporter son aide en raison de la formulation vague des ordres qu'il a reçus du roi Philippe II d'Espagne. En fait, cela aurait pu être désastreux pour la Sicile, car le sacrifice de ses propres troupes aurait laissé la Sicile et Naples ouvertes à l'invasion ottomane. Lorsqu'on lui demanda de se retirer pour épargner le reste de l'ordre, le Grand Maître Jean Parisot de Valette refusa et tint bon. Finalement, après avoir ignoré la question pendant des mois, le vice-roi de Sicile envoya de l'aide aux Chevaliers Hospitaliers après avoir été harcelé par ses officiers outragés.
Le 23 août, les Ottomans lancent leur dernier assaut sur Malte. Les combats sont intenses, et même les chevaliers blessés y participent. L'armée ottomane ne parvient pas à franchir les fortifications de l'Ordre, la garnison ayant réparé les dégâts les plus importants et les cassures pour ne pas donner l'avantage aux Ottomans. Après le Grand Siège de Malte, les Chevaliers Hospitaliers ne connaîtront plus de victoires décisives contre leurs ennemis, ce qui n'est pas surprenant puisque, au moment du départ des Ottomans, l'ordre ne comptait plus que 600 hommes capables de se battre.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)