Note :
L'ouvrage d'Albert Hirschman intitulé « The Rhetoric of Reaction » (La rhétorique de la réaction) est une analyse perspicace et stimulante des arguments des conservateurs contre les politiques progressistes à travers l'histoire. L'ouvrage classe ces arguments en trois thèses principales : la perversité, la futilité et le danger : La perversité, la futilité et le danger, fournissant aux lecteurs un cadre pour comprendre la rhétorique qui entoure le débat politique. Bien que l'ouvrage soit loué pour sa clarté et sa pertinence, les lecteurs notent qu'il s'agit d'une lecture difficile qui peut parfois sembler répétitive.
Avantages:⬤ Éminemment informé et persuasif.
⬤ Offre un aperçu inestimable des arguments des conservateurs contre les politiques progressistes.
⬤ Il classe efficacement les arguments en trois thèses principales (perversité, futilité, danger).
⬤ Provoque la réflexion et est pertinent pour le discours politique contemporain.
⬤ Aide à comprendre les schémas de la rhétorique politique et favorise la pensée critique.
⬤ Considéré comme un classique de la philosophie politique.
⬤ Il n'est pas facile à lire ; il peut être difficile et dense.
⬤ Certains lecteurs le trouvent répétitif ou se déconcentrent parfois.
⬤ J'aurais aimé qu'il y ait plus de travail de fond sur les initiatives progressistes qui provoquent des réactions réactionnaires.
⬤ Peut être trop avancé pour des lycéens moyens sans contexte supplémentaire.
(basé sur 20 avis de lecteurs)
The Rhetoric of Reaction: Perversity, Futility, Jeopardy
Avec un esprit engageant et une ironie subtile, Albert Hirschman dresse la carte du monde diffus et perfide de la rhétorique réactionnaire dans lequel les personnalités, les penseurs et les polémistes conservateurs se sont opposés aux programmes et aux réformes progressistes au cours des deux cents dernières années.
Hirschman puise ses exemples dans trois vagues successives de pensée réactive qui ont vu le jour en réponse aux idées libérales de la Révolution française et à la Déclaration des droits de l'homme, à la démocratisation et à l'élan vers le suffrage universel au XIXe siècle, et à l'État-providence de notre siècle. Dans chaque cas, il identifie trois arguments principaux invariablement utilisés : (1) la thèse de la perversité, selon laquelle toute action visant à améliorer un aspect de l'ordre politique, social ou économique est censée aboutir à l'exact opposé de ce qui était prévu ; (2) la thèse de la futilité, qui prédit que les tentatives de transformation sociale ne produiront aucun effet, qu'elles seront tout simplement incapables de modifier le statu quo ; (3) la thèse du danger, selon laquelle le coût de la réforme proposée est inacceptable parce qu'il mettrait en péril des réalisations antérieures durement gagnées. Il illustre ces propositions en citant des auteurs de tous les siècles, d'Alexis de Tocqueville à George Stigler, d'Herbert Spencer à Jay Forrester, d'Edmund Burke à Charles Murray. Enfin, dans un retournement fulgurant, il montre que les progressistes sont souvent aptes à employer des postures rhétoriques étroitement liées, qui sont aussi biaisées que leurs homologues réactionnaires.
Pour ceux qui aspirent au dialogue authentique qui caractérise une société véritablement démocratique, Hirschman souligne que les deux types de rhétorique fonctionnent, en fait, comme des engins conçus pour rendre le débat impossible. Ce faisant, son livre apporte une contribution originale à la pensée démocratique.
La rhétorique de la réaction est un excellent manuel pour toutes les discussions sur les affaires publiques, l'État-providence et l'histoire de la pensée sociale, économique et politique, qu'elles soient menées par des citoyens ordinaires ou des universitaires.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)