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The Dance of Death
"La question est de savoir si, du fait de la vie commune, les mauvaises pensées de l'un parviennent à être perçues par l'autre, avant même qu'elles ne soient complètement formées, et si l'autre les perçoit comme étant déjà dans la phase consciente, cherchant délibérément à se réaliser. Il n'y a rien de plus blessant que de voir quelqu'un lire dans vos profondeurs et seul un couple marié en est capable. Ils ne parviennent pas à dissimuler ce qui est trouble dans les profondeurs de leur âme et ils prévoient facilement les intentions de chacun envers l'autre, ce qui donne la nette impression de s'espionner l'un l'autre, ce qu'ils font en réalité. Ne craignant rien tant que la surveillance de leur mari ou de leur femme, ils se retrouvent désarmés l'un par rapport à l'autre. Un juge est assis à côté d'eux, qui condamne en germe tout mauvais désir, alors que, selon la loi de la société, on ne peut être tenu pour responsable de ses pensées".
Strindberg, Le deuxième conte de l'agent de quarantaine, 1902.
"La danse de la mort dépasse certainement le naturalisme de surface souligné par les critiques antérieurs. Fruit des souffrances personnelles éprouvantes de Strindberg, la pièce exprime de manière surréaliste l'état d'esprit de personnes engagées dans des conflits élémentaires".
Sœur Corona Sharp.
"La danse de la mort est une étude sur l'horreur de l'isolement spirituel de la vie - la solitude qu'une intimité malheureuse avec autrui ne fait qu'accentuer".
Charles Isherwood.
"Dans le cas de Strindberg, la tension tragique n'exclut pas le comique, les deux se fondent, deviennent pour ainsi dire un, à la manière du drame moderne par opposition au drame classique".
Alrik Gustafson.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)