Note :
Le livre fournit un compte rendu détaillé de la bataille de Khe Sanh et du contexte de la guerre du Viêt Nam, offrant un aperçu des tactiques militaires, du paysage politique et des expériences des soldats. Bien qu'il soit apprécié pour sa clarté et son contenu informatif, certains lecteurs le critiquent pour les préjugés et les inexactitudes qu'il pourrait contenir.
Avantages:Le livre est bien structuré et facile à comprendre, fournissant des informations claires sur la guerre du Vietnam et la bataille de Khe Sanh. Il contient des détails factuels, des citations et des illustrations, ce qui en fait une bonne ressource pour les vétérans comme pour les néophytes. Les lecteurs apprécient son récit concis et factuel, sans parti pris manifeste, et il est considéré comme une mise à jour utile pour ceux qui s'intéressent à l'histoire.
Inconvénients:Certains lecteurs ont trouvé que le livre contenait des informations obsolètes ou partiales qui ressemblaient plus à de la propagande des années 1980 qu'à des connaissances historiques actuelles. Quelques critiques ont souligné la nécessité d'une meilleure vérification des faits, en particulier en ce qui concerne le contexte et les conséquences de la bataille.
(basé sur 9 avis de lecteurs)
The Battle of Khe Sanh: The History and Legacy of the Major Battle that Preceded the Tet Offensive during the Vietnam War
*Inclut des photos.
*Une bibliographie permet d'approfondir la question.
À la fin de l'année 1967, avec près d'un demi-million de soldats déployés, plus de 19 000 morts et une guerre qui coûtait 2 milliards de dollars par mois et semblait devenir plus sanglante de jour en jour, l'administration du président Lyndon Johnson était confrontée à une nation de plus en plus impatiente et sceptique à l'égard de la guerre du Viêt Nam. Quoi qu'il en soit, les deux camps se préparaient à faire entrer la guerre dans une nouvelle phase. Le général américain William "Westy" Westmoreland, commandant des forces américaines sur le théâtre, a planifié une stratégie agressive consistant à envoyer des forces au Laos et au Cambodge pour couper la "piste Ho Chi Minh" et d'autres lignes d'approvisionnement. Sans le flux régulier de matériel, les efforts des unités du Viêt-cong et de l'ANV qui commençaient à entrer en action allaient s'étioler, jetant ainsi les bases d'un triomphe américain et sud-vietnamien.
Cependant, à l'insu des Américains, les Nord-Vietnamiens préparaient leur propre campagne majeure et, espérons-le, décisive, pour le début de l'année 1968. Cette campagne prendrait la forme de l'offensive du Têt, un assaut surprise coordonné sur de nombreux sites clés dans toute la zone de conflit. Van Tien Dung et Le Duan ont conçu ce plan en dépit des objections du célèbre général Vo Nguyen Giap, qui est parti, dégoûté, en congé médical dans la Hongrie communiste.
La clé de ces deux plans était une base américaine située à l'extrême nord-ouest du Sud-Vietnam, à proximité du Laos et faisant partie d'une chaîne de bases américaines et ARVN (armée du Sud-Vietnam) destinées à protéger le Sud d'une invasion directe par le Nord. Cette base portait le nom d'une ville située sur son emplacement, Khe Sanh. Qu'il s'agisse d'un point de départ pour d'éventuelles opérations américaines au Laos ou d'une cible relativement isolée pour une offensive soudaine, Khe Sanh a été envisagé par les planificateurs des deux camps alors que l'année 1967 touchait à sa fin. En conséquence, un long siège, ponctué d'affrontements plus courts et plus sanglants, s'est développé dans les premiers jours de 1968.
Peu après la bataille, une vaste opération coordonnée du Viêt-cong - l'offensive du Têt - a brièvement paralysé les forces américaines et sud-vietnamiennes dans tout le pays, menaçant même l'enceinte de l'ambassade américaine à Saigon. Le masque souriant tombe alors encore plus bas, enflammant le mouvement anti-guerre naissant. Bien que les soldats américains n'aient pas perdu de bataille sur le plan stratégique au cours de la campagne, l'offensive du Têt a décrédibilisé le président Johnson et l'a rendu historiquement impopulaire, à tel point qu'il ne s'est pas représenté aux élections de 1968. À cette époque, le Viêt Nam avait déjà alimenté la contre-culture hippie et les manifestations contre la guerre s'étaient répandues dans tout le pays. Sur les campus et dans les rues, certains manifestants prônent la paix et l'amour, tandis que d'autres se livrent à des émeutes. En août 1968, des émeutes ont éclaté dans les rues de Chicago, lorsque la Garde nationale et la police ont affronté 10 000 émeutiers anti-guerre pendant la convention nationale du parti démocrate. À la fin de la décennie, le Viêt Nam avait fait des dizaines de milliers de morts, engendré une contre-culture avec des millions de manifestants et détruit une présidence, et ce n'était pas fini.
Près de 50 ans après les combats, la bataille de Khe Sanh et l'offensive du Têt continuent de susciter des débats passionnés et parfois amers parmi les historiens, les officiers militaires, les représentants du gouvernement, les vétérans, les journalistes et le grand public. La seule proposition qui fasse l'objet d'un consensus universel est peut-être que les combats du début de l'année 1968 ont représenté un tournant important. Le conflit au Viêt Nam allait se poursuivre pendant des années, mais il ne serait plus jamais le même.
La bataille de Khe Sanh : l'histoire et l'héritage de la bataille majeure qui a précédé l'offensive du Têt pendant la guerre du Viêt Nam retrace l'une des batailles les plus controversées de la guerre et les effets qu'elle a eus sur les deux camps. Grâce à des photos de personnes, de lieux et d'événements importants, vous découvrirez la bataille de Khe Sanh comme jamais auparavant.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)