Note :
Ce livre propose une exploration de la moralité qui donne à réfléchir, notamment à travers le prisme de l'amoralisme et du nihilisme moral. De nombreux lecteurs l'ont trouvé révélateur et pertinent, suscitant une réflexion sur les cadres moraux rigides de la société. Cependant, certaines critiques suggèrent des failles dans les points de vue de l'auteur, s'opposant au rejet du progrès moral et à la nécessité de l'éthique dans l'élaboration des lois.
Avantages:Les lecteurs apprécient ce livre qui leur ouvre les yeux, est bien écrit et incite à la réflexion. Il remet en question les points de vue rigides sur la moralité, encourage la remise en question des normes sociétales et offre une perspective unique sur le rôle de l'éthique dans les relations humaines et la société.
Inconvénients:Les critiques affirment que le livre simplifie à l'excès la relation entre la morale et le droit, négligeant les considérations historiques et éthiques qui façonnent les systèmes juridiques. Certains ont trouvé les points de vue de l'auteur catastrophiques, en particulier en ce qui concerne l'anxiété suscitée par des questions telles que la surpopulation, et ont estimé que le livre n'offrait pas une compréhension globale de l'importance de la moralité dans les sociétés humaines.
(basé sur 4 avis de lecteurs)
The Moral Fool: A Case for Amorality
La justice, l'égalité et la droiture sont quelques-unes de nos plus grandes convictions morales. Pourtant, en période de conflit social, la morale peut se rigidifier, rendant possibles les guerres de religion, les nettoyages ethniques et les purges politiques.
La morale peut donc être considérée comme une pathologie - un outil rhétorique, psychologique et social dont on use et abuse comme d'une arme. Spécialiste des philosophies orientales et de la théorie des systèmes sociaux, Hans-Georg Moeller remet en question la perception de la bonté de la moralité et ceux qui prétendent que la moralité est intrinsèquement positive. Critiquant le « fanatisme » éthique des moralistes occidentaux, tels qu'Emmanuel Kant, Lawrence Kohlberg, John Rawls et les utilitaristes, Moeller souligne les fondamentalismes absurdes et les prescriptions irréalisables qui découlent des définitions du bien.
Au lieu de cela, il propose une théorie de la « folie morale » ou de l'ascétisme moral, inspirée des philosophes « amoraux » d'Asie orientale et de penseurs tels que Ludwig Wittgenstein et Niklas Luhmann. L'imbécile moral ne comprend pas pourquoi l'éthique est nécessairement bonne, et il n'est pas convaincu que la perspective morale est toujours positive.
En ce sens, il est comme la plupart des gens, et Moeller défend cette folie contre les pathologies éthiques qui soutiennent la peine de mort, les guerres justes et même le théâtre moral grossier de Jerry Springer. En comparant et en opposant les philosophies religieuses du christianisme, du taoïsme et du bouddhisme zen, Moeller présente un argument convaincant en faveur de l'amoralité.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)