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Delusion and Dream: in Jensen's Gradiva (an Interpretation in the Light of Psychoanalysis of Gradiva)
⬤ L'illusion et le rêve dans la Gradiva de Jensen Sigmund Freud1907 L'illusion et le rêve dans la Gradiva de Jensen (Der Wahn und die Tr ume in W. Jensens "Gradiva") est un essai écrit en 1907 par Sigmund Freud qui soumet à la psychanalyse le roman Gradiva de Wilhelm Jensen, et plus particulièrement son protagoniste. Le roman raconte l'histoire d'un jeune archéologue, Norbert Hanold, qui réalise son amour pour son amie d'enfance à travers un processus long et complexe, principalement en l'associant à une femme idéalisée sous la forme du bas-relief de Gradiva. Freud considérait ce roman comme un exemple parfait de "ce que l'on pourrait appeler la guérison par la séduction" ou "la guérison par l'amour", ainsi que comme une preuve "que le complexe d'Œdipe est toujours actif chez les adultes normaux".
⬤ Un individu isolé et étranger au monde, Hanold, qui a "refoulé le souvenir d'une jeune fille, Zo Bertgang, avec laquelle il a grandi et à laquelle il était affectueusement attaché", est inconsciemment rappelé à lui par "un bas-relief représentant une jeune et jolie femme à la démarche particulière. Il l'appelle "Gradiva", ce qui signifie "la femme qui marche". Après avoir rêvé de "Gradiva" et de la destruction de Pompéi, Hanold "part pour Pompéi, où il rencontre une jeune femme bien vivante qu'il prend pour Gradiva". Au cours des rencontres qui suivent, il organise sa manie, traque et interprète des signes (Gradiva apparaît à midi, à l'heure des fantômes...). "Gradiva" cherche à le guérir en lui révélant peu à peu son identité. Cette femme est bien sûr Zo, l'amour de jeunesse de Hanold, et "heureusement, sa "Gradiva" est aussi astucieuse que belle". Zo, la "source" de son malaise, devient également l'agent de sa résolution. Reconnaissant les illusions de Hanold pour ce qu'elles sont, elle le ramène à la raison, en démêlant ses fantasmes de la réalité" - c'est "seulement Zo qui peut lui dire que son intérêt pour l'archéologie est un désir sublimé pour elle".
⬤ En ce qui concerne le dernier paragraphe, dans lequel Jensen montre Hanold demandant à Zo de marcher devant lui et où elle s'exécute avec un sourire, Freud a dit : "Intérêt érotique... pour le pied"... En marchant devant lui en imitant la "Gradiva" sur la plaque, elle trouve la clé de sa thérapie".
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)