Note :
Les critiques du livre de Gunkel sur la déconstruction présentent un mélange de perspectives, certains le louant comme une introduction claire et perspicace aux idées complexes de Derrida, tandis que d'autres le critiquent pour être trop compliqué ou peu convaincant. Dans l'ensemble, il est considéré comme une lecture nécessaire pour ceux qui s'intéressent à la philosophie moderne et à la théorie littéraire, bien que son efficacité varie considérablement d'un lecteur à l'autre.
Avantages:De nombreux critiques soulignent la capacité du livre à clarifier les idées complexes de la déconstruction, en les rendant plus accessibles et plus compréhensibles. Il est recommandé aux étudiants en philosophie moderne et en théorie littéraire. Certains critiques soulignent sa nature concise et l'amélioration qu'il apporte à la compréhension de concepts importants tels que la pensée binaire et les approches poststructurelles, en particulier d'un point de vue théologique.
Inconvénients:Les critiques affirment que le livre peut être trop compliqué et alambiqué dans ses arguments, laissant certains lecteurs confus quant aux concepts de base. Il y a des mentions d'insatisfaction concernant la profondeur et l'applicabilité pratique des arguments de Gunkel, certains ayant le sentiment qu'il s'agit simplement d'une critique sans idées substantielles. Quelques-uns ont estimé qu'il n'était pas nécessaire de lire l'ouvrage après s'être engagé dans les interprétations de Gunkel, estimant que Derrida lui-même ne méritait peut-être pas d'être exploré plus avant.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
Deconstruction
Une introduction accessible à un concept souvent considéré comme impossible et abscons, démontrant sa puissance en tant qu'outil conceptuel au XXIe siècle.
Ce volume de la série Essential Knowledge de MIT Press propose une introduction claire et concise à un sujet souvent considéré comme difficile et abscons : la déconstruction. David Gunkel fait le tri entre le concept, la terminologie et les pratiques de la déconstruction, non pas pour défendre l'orthodoxie académique ou pour diffuser la pensée de Jacques Derrida - le fabricant du néologisme et le géniteur du concept - mais pour fournir aux lecteurs un outil conceptuel puissant pour le vingt-et-unième siècle.
Gunkel explique que la déconstruction n'est pas simplement le contraire de la construction - la veste « déconstruite » accrochée dans votre placard n'est pas, à proprement parler, correctement nommée - ni synonyme de destruction. C'est une façon de penser au-delà de la dichotomie construction/destruction et de toutes les autres dichotomies conceptuelles et oppositions logiques. Après avoir décrit ce que la déconstruction n'est pas, et développé une caractérisation abstraite et schématique dérivée de Derrida, Gunkel propose des exemples dans (plutôt que de) la déconstruction, y compris le logocentrisme (la dichotomie discours/écriture) et la virtualité (le binaire philosophique dominant du réel/apparence), le remix (la distinction original/copie), et la figure posthumaine du cyborg (l'appariement conceptuel humain/machine). Enfin, Gunkel discute des coûts et des avantages de la déconstruction, en considérant les nombreux aspects positifs de la déconstruction et en identifiant les problèmes potentiels, notamment l'eurocentrisme, le relativisme, les difficultés de communication du concept et la réappropriation.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)