Note :
Ce livre est une introduction ciblée aux campagnes d'Alexandre le Grand, mais certains lecteurs ont trouvé qu'il ne répondait pas à leurs attentes, notamment parce qu'ils l'ont confondu avec un autre ouvrage. Bien qu'il soit concis et lisible, et qu'il comporte des illustrations, il manque de profondeur et de certains éléments tels qu'un index.
Avantages:Introduction lisible et concise aux campagnes d'Alexandre, adaptée aux débutants. Les gros caractères facilitent l'accès à l'ouvrage. Contient des illustrations et des cartes, et les faits sont généralement exacts.
Inconvénients:Certains lecteurs ont trouvé que l'ouvrage ne correspondait pas à leurs attentes ; il ne s'agit que d'un résumé des campagnes plutôt que d'un compte rendu détaillé. Manque d'index, de numéros de pages dans la table des matières et d'approfondissement pour les lecteurs avertis.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Alexander the Great in India: The History and Legacy of the Macedonian King's Final Campaign
*Inclut des images.
*Des extraits de récits anciens.
*Une bibliographie pour des lectures complémentaires.
Au cours des 2 000 dernières années, des hommes ambitieux ont rêvé de forger de vastes empires et d'atteindre la gloire éternelle au combat, mais de tous les conquérants qui ont pris des mesures pour réaliser ces rêves, aucun n'a jamais réussi aussi bien que le premier grand conquérant de l'Antiquité. Les dirigeants du XXe siècle espéraient rivaliser avec les exploits de Napoléon, tandis que ce dernier cherchait à imiter les exploits de Jules César. Mais César lui-même a trouvé l'inspiration en Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.), le roi macédonien qui a réussi à étendre un empire de la Grèce à l'Himalaya en Asie à l'âge de 30 ans. En moins de 15 ans, Alexandre a conquis une grande partie du monde connu.
Après avoir achevé l'empire perse, Alexandre a dû être heureux de laisser la Perse et ses provinces limitrophes sur son dos. Alexandre avait l'intention de poursuivre sa marche vers l'Inde et avait fait des ouvertures aux tribus sauvages qui habitaient la région qui est aujourd'hui le Pakistan, mais il avait essuyé un refus brutal. Les chefs des clans montagnards qui gardaient les cols des puissantes montagnes de l'Hindu Kush étaient déterminés à en découdre, sachant que les hauts cols de leurs domaines étaient pratiquement invincibles. Alexandre, qui n'accepte jamais la défiance, se prépare et, au milieu de l'hiver, saison traditionnellement réservée au réarmement et au regroupement, il entame sa campagne. Les Aspasioi, les Guraeans et les Assakenoi, habitants des vallées rocheuses du nord-ouest du Pakistan, s'opposent à lui et Alexandre détruit une à une leurs forteresses, bien décidé à les anéantir. Les clans des collines sont de féroces combattants, et chaque forteresse, aussi petite soit-elle, n'est prise d'assaut qu'après des jours de combats acharnés qui se soldent par de lourdes pertes dans les rangs macédoniens. Pour donner une idée de la brutalité de ce conflit, Alexandre lui-même fut gravement blessé à deux reprises au cours de deux sièges distincts, d'un coup de javelot dans l'épaule en combattant les Aspasioi, puis d'un coup de lance dans la cheville lors de l'assaut contre la forteresse assakhoï de Massaga.
Ses représailles sont féroces : toutes les forteresses des clans des collines qui ne se rendent pas à lui sont rasées et leurs habitants passés au fil de l'épée, jusqu'au dernier.
Malgré la lassitude de ses vétérans et d'un grand nombre de ses généraux, Alexandre, après avoir vaincu les tribus des collines, se dirigea vers le sud et l'est du Pendjab. Là, il se heurte à l'ennemi le plus puissant qu'il ait rencontré depuis qu'il a vaincu Darius à Gaugamèle, le grand souverain indien Rajah Porus, dont les domaines comprennent la quasi-totalité du Pendjab et qui commande une armée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes. La force d'Alexandre s'est retrouvée face à l'armée de Porus à la rivière Hydaspes, en 326 avant J.-C. Malgré la forte position défensive de Porus, Alexandre a réussi à forcer le passage. Lorsque Porus lança ses éléphants de guerre, l'élément de choc de sa force, la phalange indomptable d'Alexandre se montra à la hauteur de la tâche : ses hommes avaient déjà affronté des éléphants de guerre auparavant et, au lieu de se préparer à résister à leur charge, ils ouvrirent leurs rangs, laissant les bêtes charger, puis les encerclèrent et les abattirent, eux et leurs cavaliers, à l'aide de leurs piques. La phalange s'est ensuite rapidement débarrassée de l'infanterie indienne légèrement blindée, tandis que la cavalerie des compagnons d'Alexandre et les cavaliers alliés ont chassé les tirailleurs et les cavaliers ennemis du champ de bataille. Porus fut capturé alors qu'il tentait encore de se battre, et Alexandre fut tellement impressionné par sa bravoure qu'il le nomma gouverneur de son ancien royaume, allant même jusqu'à lui accorder des terres supplémentaires.
Alexandre le Grand en Inde : L'histoire et l'héritage de la dernière campagne du roi macédonien retrace la poussée vers l'Inde, les combats qui s'y sont déroulés et les ramifications de la dernière campagne d'Alexandre.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)