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Why It's OK to Want to Be Rich
Les moralisateurs à la petite semaine affirment que l'amour de l'argent est la racine de tous les maux. Ils partent du principe que pour gagner beaucoup d'argent, il faut exploiter les autres, et que la meilleure façon de se débarrasser de la tache qui en résulte est d'en donner beaucoup.
Dans Why It's OK to Want to Be Rich, Jason Brennan montre que les moralisateurs ont tout faux. Il affirme qu'en général, plus on gagne d'argent, plus on en fait déjà pour les autres, et que même un salarié moyen "rend" à la société de manière productive rien qu'en faisant son travail. En outre, la richesse nous libère et nous donne les meilleures chances de mener une vie qui soit authentiquement la nôtre.
Brennan démontre également que les sociétés fondées sur l'argent créent des citoyens plus sympathiques, plus dignes de confiance et plus coopératifs. Dans un autre chapitre qui s'attaque aux nouveaux historiens du capitalisme, Brennan affirme que les nations riches le sont devenues grâce à leurs institutions saines, et non à cause de leurs horribles histoires d'esclavage ou de colonialisme.
Tout en écrivant que plus on a d'argent, plus on devrait aider les autres, Brennan note également que nous ne sommes pas nés avec une dette perpétuelle envers la société. Il n'y a pas de mal à s'enrichir et il n'y a pas de mal non plus à aimer être riche.
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Caractéristiques principales.
⬤ montre comment le désir de s'enrichir dans un marché ouvert et équitable contribue à maximiser la coopération et à réduire les risques de violence et de guerre
⬤ Il est beaucoup plus facile pour une entreprise à but lucratif d'ajouter de la valeur au monde que pour une entreprise à but non lucratif.
⬤ Démontre que les types de vertus (par exemple, la conscience, la réflexion, le travail acharné) qui conduisent à des états personnels et civiques souhaitables (par exemple, des mariages heureux, des familles stables, des citoyens engagés) rendent également les gens plus riches.
⬤ Il affirme que le fait d'avoir vécu en petits clans pendant la majeure partie de leur histoire a donné aux humains une attitude négative à l'égard de toute personne qui acquiert plus que sa "juste part", une attitude qui n'est pas adaptée à notre monde axé sur le marché et connecté à l'échelle planétaire.
⬤ Dans un dernier chapitre provocateur, il soutient que la croissance économique idéale est infinie.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)