Note :
Ce livre explore les aspects historiques et folkloriques des croyances relatives aux revenants et aux morts-vivants dans l'Europe médiévale, sous l'angle d'un ancien professeur d'études médiévales. Tout en offrant une plongée profonde dans les coutumes, les rituels et les croyances culturelles entourant les morts, il se distingue par son approche érudite et sa rigueur historique.
Avantages:⬤ Bien documenté et détaillé, il apporte un éclairage unique sur les croyances médiévales concernant les morts-vivants.
⬤ Un style accessible qui facilite la compréhension de sujets complexes.
⬤ Couvre une variété de cultures d'Europe occidentale, principalement nordiques, enrichissant les connaissances du lecteur en matière de folklore.
⬤ Offre une perspective nouvelle sur les revenants, souvent négligée dans d'autres ouvrages.
⬤ Contribution unique au domaine des études païennes en clarifiant les idées fausses et en présentant des pratiques authentiques.
⬤ Certains lecteurs ont trouvé le livre répétitif et aride, ce qui peut décourager l'engagement.
⬤ La forte dépendance à l'égard des textes historiques peut donner l'impression que certaines parties du livre sont décousues ou trop académiques.
⬤ Certaines sections peuvent être difficiles à lire en raison du langage académique et de la complexité du sujet.
⬤ Ce livre n'est pas idéal pour les lecteurs qui recherchent une exploration plus décontractée ou plus courante des thèmes liés aux fantômes ou à la communication spirituelle.
(basé sur 14 avis de lecteurs)
The Return of the Dead: Ghosts, Ancestors, and the Transparent Veil of the Pagan Mind
Comment les histoires de fantômes de l'époque païenne révèlent l'union sans faille existant entre le monde des vivants et l'au-delà.
- Démontre comment le christianisme médiéval a transformé le fantôme plus corporel rencontré dans les cultures païennes en la forme désincarnée que l'on connaît aujourd'hui.
- Explique comment les morts qui reviennent étaient autrefois considérés soit comme des fauteurs de troubles, soit comme des garants de l'ordre social.
La frontière imperméable que le monde moderne voit exister entre le monde des vivants et l'au-delà n'était pas visible pour nos ancêtres. Les morts pouvaient - et le faisaient - passer de l'un à l'autre à volonté. L'esprit païen ne craignait pas la mort, mais certains morts étaient vraiment à redouter : ceux qui n'avaient pas réussi à passer paisiblement dans l'au-delà, mais qui étaient restés de ce côté-ci pour réparer un tort qui leur avait été causé personnellement ou pour s'assurer que la loi promue par les ancêtres était bien respectée. Mais ces personnes décédées étaient bien loin de l'ectoplasme amorphe que l'on retrouve dans les histoires de fantômes modernes. Ces visiteurs d'outre-tombe, appelés revenants, dormaient, mangeaient et se battaient comme des hommes, même lorsque, comme Klaufi de la Svarfdaela Saga, ils portaient leur tête dans leurs bras.
Les revenants faisaient partie du culte des ancêtres répandu dans le monde païen et toujours pratiqué dans les cultures indigènes telles que les Fang et les Kota d'Afrique équatoriale, entre autres. L'Église, désireuse de supplanter cette foi familiale par la sienne, a transformé le revenant corporel en fantôme désincarné des temps modernes, qu'il était alors facile de considérer comme le fruit de l'imagination ou l'œuvre du diable. Les terrains sanctifiés du cimetière de l'église ont remplacé les tumulus de la ferme familiale, où les ancêtres restaient partie intégrante de la communauté vivante. Cet exil vers le cimetière officiel, assez ironiquement, a contribué à la grande perte du sacré qui caractérise le monde moderne.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)