The Portrait of Mr. W. H.: a story written by Oscar Wilde, first published in Blackwood's Magazine in 1889. It was later added to the collection
Le portrait de M. W. H. par Oscar Wilde "Le portrait de M. W. H." est une histoire écrite par Oscar Wilde, publiée pour la première fois dans le Blackwood's Magazine en 1889. Elle a ensuite été ajoutée au recueil Lord Arthur Savile's Crime and Other Stories, bien qu'elle n'apparaisse pas dans les premières éditions. Une édition augmentée prévue par Wilde, presque deux fois plus longue que la version du Blackwood's, avec une illustration de couverture de Charles Ricketts, n'a pas eu lieu et n'a été révélée qu'après la mort de Wilde. Elle a été publiée en édition limitée par Mitchell Kennerley à New York en 1921, et dans une première édition anglaise normale par Methuen en 1958, sous la direction de Vyvyan Holland. L'histoire raconte une tentative pour découvrir l'identité de M. W. H., l'énigmatique dédicataire des Sonnets de Shakespeare. Elle est basée sur une théorie, initiée par Thomas Tyrwhitt, selon laquelle les sonnets ont été adressés à un certain Willie Hughes, dépeint dans l'histoire comme un jeune acteur spécialisé dans les rôles de femmes dans la compagnie de Shakespeare. Cette théorie repose sur l'hypothèse que le dédicataire est également le Fair Youth qui est le sujet de la plupart des poèmes. La seule preuve de cette théorie est le texte d'un certain nombre de sonnets (comme le sonnet 20, qui fait des jeux de mots sur les mots "Will" et "Hues"). L'histoire de Wilde est racontée par l'ami d'un homme appelé Erskine, qui est préoccupé par la théorie de Hughes.
Erskine avait appris cette idée d'un certain Cyril Graham, qui avait essayé de le persuader en se basant sur le texte des sonnets, mais Erskine était frustré par le manque de preuves historiques externes de l'existence de Willie Hughes. Graham tente de trouver une telle preuve, mais n'y parvient pas. Au lieu de cela, il fabrique un portrait de Hughes dans lequel ce dernier est représenté la main posée sur un livre sur lequel on peut voir la dédicace des sonnets. Erskine est convaincu par cette preuve, mais découvre ensuite que le portrait est un faux, ce qui l'amène à douter à nouveau de l'existence de Willie Hughes. Graham croit toujours à la théorie et, pour le prouver, se tire une balle. Erskine raconte ces événements au narrateur, qui est tellement frappé par la théorie de Willie Hughes qu'il entreprend ses propres recherches et étoffe les conclusions de Graham jusqu'à ce qu'il soit certain que Willie Hughes existait bel et bien et qu'il était le sujet des sonnets. Il présente les preuves à Erskine, mais se trouve alors étrangement dessaisi de celles-ci et perd la foi en leur réalité. Erskine, quant à lui, renouvelle sa croyance et part immédiatement à la recherche d'une trace de Willie Hughes. Mais comme Graham, il ne trouve rien. Le narrateur soutient qu'il n'y a rien à trouver, que Hughes n'a jamais existé. Erskine lui envoie une lettre, dans laquelle il lui dit que la vérité est devant lui et que, en signe de foi totale en elle, elle est maintenant deux fois tachée de sang.
Son ami se rend à son hôtel à Cannes et trouve Erskine mort.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)