The St Albans Chronicle: The Chronica Maiora of Thomas Walsingham: Volume II 1394-1422
Thomas Walsingham, moine de St Albans, a été décrit comme le dernier des grands chroniqueurs médiévaux. Son œuvre majeure, la Chronica maiora, couvre les années 1376-1422 et constitue sans doute le récit le plus important de l'histoire anglaise à avoir été écrit en Angleterre à cette époque. Le texte de Walsingham n'a jamais été publié dans son intégralité. Il figure dans pas moins de trois publications distinctes de la série Rolls et a été imprimé à partir de manuscrits dont l'identité exacte n'était alors pas clairement comprise. La nature des publications de la Rolls Series et les différentes versions de la chronique ont soulevé des questions concernant les relations entre les différents manuscrits de la Chronica maiora, ainsi que l'implication de Walsingham dans le texte. Cette nouvelle édition examine ces problèmes et montre que la Chronica maiora est essentiellement l'œuvre d'un seul homme, Thomas Walsingham.
Le volume II de la Chronique de St Albans (1394-1422) vient compléter l'édition. S'appuyant sur le texte du Bodley 462 et confirmant le travail de V. H. Galbraith, les éditeurs précisent que les Annales Ricardi Secundi et Henrici Quarti (considérées dans la série des Rolls comme une chronique distincte) faisaient partie intégrante de la Chronica maiora. Ils affirment également que, bien que la contribution de Walsingham en tant qu'auteur dans les dernières années ait été beaucoup moins importante que dans les années jusqu'en 1393 (où il était sans aucun doute le seul auteur), il est très probable qu'il ait supervisé l'ensemble du travail ; et parfois, comme dans les descriptions vives et dramatiques des batailles de Shrewsbury et d'Agincourt, son propre style est à nouveau apparent.
La chronique est d'une grande valeur historique pour les dernières années de Richard II, sa déposition et l'avènement d'Henri IV. Elle est entièrement favorable à la révolution lancastrienne de 1399 et reste "lancastrienne" jusqu'à la fin. Elle illustre (avec sympathie) les difficultés d'Henri à établir la dynastie et comprend des éléments uniques sur ses relations avec son fils. Pour le règne d'Henri V, il fournit des détails précieux sur ses campagnes normandes. La haine de St Albans pour la Lollardie et son intérêt pour la guérison du Grand Schisme sont évidents dans la couverture des deux règnes. Dans les dernières années, l'étendue des commentaires sur les événements diminue, mais les informations disponibles à St Albans et écrites ici continuent d'être d'un niveau élevé. La chronique reste captivante jusqu'à la fin.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)