Note :
Ce livre présente une exploration controversée de la conscience phénoménale, en se concentrant principalement sur les expériences humaines tout en niant de manière controversée la conscience chez les animaux non humains. Les critiques expriment des opinions tranchées, certains louant la rigueur philosophique et la qualité des arguments, tandis que d'autres critiquent la perspective anthropocentrique de l'auteur et sa négation de la conscience animale.
Avantages:Le livre est salué pour sa rigueur philosophique et ses arguments sophistiqués, qui témoignent d'une maîtrise impressionnante de la littérature empirique. Il offre des perspectives profondes sur la nature de la conscience et aborde des questions philosophiques complexes.
Inconvénients:De nombreux lecteurs critiquent le fait que l'auteur se concentre sur la conscience humaine, qu'il rejette la sensibilité animale et qu'il adopte un point de vue anthropocentrique. Le texte est décrit comme dense et parfois dépassé, certains le trouvant repoussant en raison de ses positions controversées sur la conscience et la douleur chez les animaux non humains.
(basé sur 7 avis de lecteurs)
Human and Animal Minds - The Consciousness Questions Laid to Rest
Les continuités entre l'esprit humain et l'esprit animal sont de mieux en mieux comprises. Cela a conduit de nombreuses personnes à faire des affirmations sur la conscience des animaux, qui a souvent été considérée comme cruciale pour leur statut moral. Peter Carruthers soutient de manière convaincante qu'il n'y a aucun fait à découvrir et que la question de la conscience animale n'a aucune importance scientifique ou éthique.
Carruthers propose des solutions à deux énigmes connexes. La première concerne la place de la conscience phénoménale - ou ressentie - dans l'ordre naturel. Il est démontré que la conscience comprend des contenus non conceptuels très fins qui sont "diffusés globalement" à un large éventail de systèmes cognitifs pour le raisonnement, la prise de décision et le rapport verbal. En outre, le problème dit "difficile" de la conscience résulte simplement des concepts distinctifs à la première personne que nous pouvons utiliser lorsque nous pensons à ces contenus. Aucune propriété non physique particulière - aucune "qualité" - n'est impliquée. La deuxième énigme concerne la répartition de la conscience phénoménale dans le règne animal. Carruthers montre qu'il n'y a pas de fait en la matière, car les réflexions sur la conscience d'autres créatures nous obligent à projeter nos concepts à la première personne dans leur esprit.
Mais ces projections n'aboutissent pas à des conditions de vérité déterminées lorsque ces esprits sont très différents du nôtre. Ce résultat, cependant, n'est pas
matière. Cela n'a pas d'importance pour la science, car aucune propriété supplémentaire n'entre dans le monde lorsque l'on passe des créatures qui sont définitivement incapables d'avoir une conscience phénoménale à celles qui l'ont définitivement (à savoir, nous-mêmes). Et selon de nombreux points de vue, cela n'a pas non plus d'importance pour l'éthique, puisque la préoccupation pour les animaux peut être fondée sur la sympathie, qui ne nécessite qu'une compréhension à la troisième personne des désirs et des émotions des animaux en question, plutôt que sur l'empathie à la première personne.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)