Note :
Le livre de Catherine Keller est accueilli par des critiques mitigées, louées pour sa perspective nouvelle et sa profondeur de vue sur la théologie écologique et post-chrétienne, mais critiquées pour son style d'écriture dense et parfois prétentieux, ainsi que pour la tendance de l'auteur à créer de nouveaux termes.
Avantages:Le livre est décrit comme piquant et frais, Keller étant reconnu comme un grand théologien. Il offre de précieuses indications sur une théologie politique de la Terre au XXIe siècle et aborde des thèmes philosophiques contemporains. Les lecteurs qui consacreront du temps à ce texte difficile le trouveront éclairant et gratifiant, suggérant une perspective théologique tournée vers l'avenir et dépassant les frontières traditionnelles.
Inconvénients:Nombreux sont ceux qui considèrent ce livre comme une lecture difficile qui exige un engagement sérieux, potentiellement aliénant pour ceux qui sont à l'aise avec les croyances orthodoxes. Les critiques affirment qu'il s'éternise avec des néologismes excessifs, ce qui le rend prétentieux et désagréable à lire. D'aucuns affirment que le livre contient des diatribes contre la société plutôt que des contributions significatives, ce qui conduit certains à penser qu'il ne vaut pas la peine d'être investi.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
Political Theology of the Earth: Our Planetary Emergency and the Struggle for a New Public
Avec la fonte des glaciers, la montée des eaux et l'extension des sécheresses, la Terre a cessé de tolérer notre prétention à la maîtriser. Mais comment faire face au changement climatique alors que les crises politiques ne cessent d'exploser dans le présent ? La célèbre écothéologienne et philosophe féministe de la religion Catherine Keller voit dans la boucle de rétroaction de la déprédation politique et écologique une apocalypse sécularisée.
La théologie politique de l'exception souveraine de Carl Schmitt éclaire la guerre idéologique actuelle, les conflits raciaux, ethniques, économiques et sexuels, ainsi que l'anthropocentrisme démesuré. Si les politiques d'exception sont d'origine théologique, demande-t-elle, ne devrions-nous pas enrôler les communautés religieuses du monde dans la résistance ? Mme Keller appelle à la dissolution de l'opposition entre le religieux et le séculier en faveur d'un vaste mouvement planétaire pour la justice sociale et écologique.
Lorsque nous sommes confrontés à des ailes de droite populistes et autoritaires fondées sur le suprémacisme chrétien de l'homme blanc, nous pouvons leur opposer une théologie messianique, souvent inexprimée, du moment présent, appelant à un nouveau public complexe. Une telle théologie politique de la terre active les populations enchevêtrées du monde, unies dans la solidarité et engagées dans des solutions révolutionnaires aux crises enchevêtrées de l'Anthropocène.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)