Note :
Le livre de Brian Massumi explore les intersections de l'ontologie, de l'esthétique et des implications politiques de l'art à travers le prisme de divers philosophes. Bien que l'ouvrage présente des idées complexes sur la perception et la relationnalité, il peut s'avérer difficile pour ceux qui ne sont pas familiers avec les traditions philosophiques connexes.
Avantages:Le livre propose des discussions perspicaces sur l'art et la perception, illustrant efficacement des concepts complexes à l'aide d'exemples concrets. Il est bien adapté aux lecteurs ayant une certaine connaissance de la philosophie continentale, en particulier de Deleuze. L'écriture encourage une réflexion profonde et offre des idées enrichissantes à ceux qui sont prêts à s'y engager.
Inconvénients:Le livre n'est pas facile à lire et peut s'avérer difficile pour ceux qui n'ont pas été préalablement exposés aux concepts philosophiques abordés. Certaines phrases sont complexes et nécessitent une lecture lente pour bien saisir les idées, ce qui pourrait décourager les lecteurs occasionnels.
(basé sur 1 avis de lecteurs)
Semblance and Event: Activist Philosophy and the Occurrent Arts
(Une recherche sur les « arts occurrents » à travers les concepts de « semblance » et d'« abstraction vécue »).
Les événements passent toujours ; faire l'expérience d'un événement, c'est faire l'expérience du passage. Mais comment percevoir une expérience qui englobe autant ce qui vient d'être et ce qui est sur le point d'être que ce qui est réellement présent ? Dans Semblance and Event, Brian Massumi, s'appuyant sur les travaux de William James, Alfred North Whitehead, Gilles Deleuze et d'autres, développe le concept de « semblance » pour aborder cette question.
Il s'agit, selon lui, d'une question d'abstraction, non pas comme l'opposé du concret, mais comme une dimension de celui-ci, « l'abstraction vécue » : « l'abstraction vécue ». Un semblant est une abstraction vécue. Massumi utilise la catégorie du semblant pour étudier les pratiques artistiques relationnelles et événementielles - connues sous le nom d'art interactif, d'art éphémère, de performance, d'intervention artistique - qu'il désigne collectivement sous le nom d'« arts événementiels ». Chaque pratique artistique invente ses propres types d'événements relationnels d'abstraction vécue, pour produire une espèce de semblant caractéristique. L'engagement relationnel de l'œuvre d'art, poursuit Massumi, lui confère une valeur politique tout aussi nécessaire et immédiate que la dimension esthétique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)