RETURN OF THE NAMES OF THE OFFICERS IN THE ARMY Who receive PENSIONS for the loss of Limbs, or for wounds etc.
Ce joyau a été imprimé le 14 mai 1818 sur ordre de la Chambre des communes, sous l'autorité du secrétaire à la guerre de l'époque, Lord Palmerston. Les noms sont classés par régiments dans l'ordre de préséance, en commençant par la cavalerie, les Royal Horse Guards en tête (pas de pensions pour les Life Guards), suivis par les Foot Guards, puis par l'infanterie de ligne, classée par numéro de pied (1st Foot, 2nd Foot, etc.).
L'engagement le plus ancien est celui de Bunker Hill (1775) et le plus récent celui de Waterloo (1815), soit un écart de quarante ans. Ce document se lit comme une histoire de l'armée britannique et il est révélateur du nombre de batailles et d'engagements auxquels les armes britanniques ont participé au cours de cette période, ainsi que de la variété des lieux où ils se sont déroulés. Les premières pensions enregistrées datent du 25 décembre 1811, de sorte que les blessés de Bunker Hill ou de la bataille de Brandywine (1777) ont dû attendre quelque trente-cinq ans, tandis que les blessés de Waterloo ont commencé à recevoir leur pension le 19 juin 1819, soit quatre ans après la bataille.
Ainsi, Sir David Baird, lieutenant-général, a reçu 450 livres sterling pour la perte d'un bras à la Corogne (1809), le lieutenant-colonel Maxwell 300 livres sterling pour la même blessure lors de la même bataille, tandis que le lieutenant Lane, qui a perdu son bras à Waterloo, a reçu 70 livres sterling. Un autre lieutenant s'est vu accorder une pension de 50 livres sterling pour avoir subi une rupture au cours de cette bataille.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)