Thinking Sex with the Early Moderns
Que savons-nous de la sexualité au début de l'ère moderne et comment le savons-nous ? Comment, quand et pourquoi le sexe entre-t-il dans l'histoire ? Dans Thinking Sex with the Early Moderns, Valerie Traub répond à ces questions et, ce faisant, réoriente la manière dont les historiens, les critiques littéraires, les féministes et les théoriciens queer abordent la sexualité et son histoire.
Ses réponses proposent des stratégies interdisciplinaires pour faire face aux difficultés liées à la production de connaissances sur la sexualité. Partant du principe qu'il est difficile de produire des connaissances sexuelles parce que le sexe lui-même est souvent impénétrable, Thinking Sex with the Early Moderns s'appuie sur les notions d'opacité et d'impasse pour explorer les obstacles à la connaissance de la sexualité dans le passé.
Traub soutient que les obstacles à l'élaboration de l'histoire sexuelle peuvent mettre en lumière la difficulté de connaître la sexualité. Elle soutient également que ces obstacles eux-mêmes peuvent être adoptés comme principe directeur de l'historiographie : le sexe peut être bon à penser, non pas parce qu'il nous permet d'y accéder, mais parce qu'il ne le permet pas.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)