Note :
Le livre « Pedlar in Divinity : George Whitefield and the Transatlantic Revivals » de Frank Lambert propose une exploration détaillée du rôle de George Whitefield dans le Grand Réveil, en examinant ses stratégies de marketing innovantes et l'utilisation de la presse écrite pour diffuser son message. Il met en lumière les contributions de Whitefield à la liberté religieuse américaine et son impact sur les changements sociétaux qui ont conduit à la révolution américaine.
Avantages:Informatif et bien documenté, avec une analyse approfondie du caractère de Whitefield, de son sens du marketing et du rôle de la presse écrite. Un récit captivant qui relie les événements historiques à des thèmes plus larges. Recommandé aux spécialistes du Grand Réveil et de l'histoire américaine.
Inconvénients:Certains lecteurs trouveront peut-être la perspective de Lambert trop critique, interprétant les actions de Whitefield comme des exploits d'autopromotion. Le style académique dense pourrait ne pas plaire à tous les lecteurs occasionnels à la recherche d'un récit plus simple.
(basé sur 4 avis de lecteurs)
Pedlar in Divinity: George Whitefield and the Transatlantic Revivals, 1737-1770
Pionnier de la commercialisation de la religion, George Whitefield (1714-1770) est considéré par beaucoup comme le leader le plus puissant du Grand Réveil en Amérique : par son ministère passionné, il a unifié les réveils religieux locaux en un mouvement national avant même qu'il n'y ait une nation. Prédicateur britannique itinérant ayant passé une grande partie de sa vie adulte dans les colonies américaines, Whitefield était un orateur immensément populaire.
Franchissant les frontières nationales et ignorant les contrôles ecclésiastiques, il prêchait en plein air ou dans des maisons publiques et des salles de guilde. À Londres, des foules de plus de trente mille personnes se réunissaient pour l'écouter, et son auditoire dépassait les vingt mille personnes à Philadelphie et à Boston. Dans cette nouvelle interprétation de Whitefield et de son époque, Frank Lambert se concentre moins sur les talents d'orateur de l'évangéliste que sur les techniques de marketing qu'il a empruntées à ses contemporains du monde commercial.
Il en ressort un récit fascinant sur la naissance de la culture de la consommation au XVIIIe siècle, en particulier sur les nouvelles méthodes publicitaires à la disposition de ceux qui vendent des biens et des services - ou le salut. Whitefield est confronté à un problème similaire à celui des nouveaux marchands de l'Atlantique : comment atteindre un public de plus en plus large d'étrangers anonymes, qu'il ne verra jamais en personne pour la plupart.
Pour contacter cette "congrégation" de masse, Whitefield exploite la presse populaire, en particulier les journaux. En outre, il a recours à une technique imitée plus tard par d'autres évangélistes tels que Dwight L. Moody, Billy Sunday et Billy Graham : le déploiement d'équipes de publicité pour annoncer ses prochaines interventions.
Les auditeurs de Whitefield, eux-mêmes plongés dans le commerce, se l'approprient en tant qu'importateur anglais très médiatisé. Il prêchait contre les excès et le luxe de la société de consommation qui se répandait, mais il s'inspirait fortement du nouveau mercantilisme pour expliquer sa mission à lui-même et à son public transatlantique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)