Note :
Ce livre présente une analyse critique des politiques de Franklin D. Roosevelt pendant la Grande Dépression, en soutenant qu'il a délibérément prolongé les difficultés économiques afin de consolider le pouvoir fédéral et d'établir un programme de réformes. L'auteur, Gary Dean Best, s'appuie sur de nombreuses sources primaires pour étayer ses affirmations, remettant finalement en question l'héritage de Roosevelt et affirmant que ses politiques n'ont pas réussi à générer une véritable reprise économique.
Avantages:L'ouvrage se caractérise par une érudition remarquable et des recherches approfondies, utilisant efficacement les sources primaires. Il fournit un compte rendu bien documenté des politiques de Roosevelt et de leur impact sur l'économie. Les critiques font l'éloge des arguments convaincants de l'auteur et du potentiel du livre à remodeler la compréhension du New Deal et de la dépression.
Inconvénients:Les critiques peuvent trouver que le portrait de Roosevelt dressé par l'auteur est excessivement dur et manque potentiellement d'équilibre. Certains lecteurs pourraient percevoir l'argument comme unilatéral, se concentrant sur des interprétations négatives des motivations de Roosevelt sans aborder de manière adéquate les contre-arguments ou le contexte plus large de l'époque.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Pride, Prejudice, and Politics: Roosevelt Versus Recovery, 1933-1938
Cette étude, qui constitue la première critique scientifique soutenue du New Deal du point de vue des conservateurs, affirme que Franklin Delano Roosevelt était lui-même le principal obstacle au redressement des États-Unis après la Grande Dépression de 1933-1938.
En développant ses arguments, l'auteur Gary Dean Best se concentre sur le fait que la dépression s'est poursuivie pendant les huit années de l'administration Roosevelt, malgré l'intervention sans précédent du gouvernement fédéral dans la vie économique du pays. Remettant en cause les explications conventionnelles qui reprochent à Roosevelt de ne pas avoir adopté les dépenses keynésiennes à une échelle suffisante pour assurer la reprise, Gary Dean Best estime que la lenteur du retour à la santé économique de l'Amérique trouve son origine dans l'hostilité de Roosevelt à l'égard des groupes qu'il aurait dû encourager, à savoir les milieux d'affaires et les milieux financiers américains.
Best fournit l'une des études les plus minutieuses et les plus objectives publiées à ce jour sur les effets réels des politiques et des programmes de Roosevelt sur les activités et la psychologie des entreprises américaines. Il réexamine les raisons pour lesquelles les hommes d'affaires et les banquiers se sont montrés si critiques à l'égard du New Deal, critiques qui ont été, jusqu'à présent, largement rejetées comme étant motivées par la cupidité et l'égoïsme. Il se demande également comment Roosevelt et ses conseillers ont pu espérer produire une reprise économique alors qu'il existait un état de quasi-guerre entre l'administration et les employeurs et investisseurs qui, seuls, pouvaient produire une telle reprise.
S'appuyant sur les lettres et les journaux intimes des entreprises et autres critiques du New Deal au cours de la décennie, ainsi que sur les écrits des périodiques bancaires et commerciaux de l'époque et sur les critiques des économistes contemporains, y compris Keynes lui-même, Best propose un réquisitoire convaincant contre les politiques du New Deal et une explication plus réaliste de l'incapacité des États-Unis à se remettre de la dépression qui a précédé la Seconde Guerre mondiale que ce qui a été fait jusqu'à présent. Son ouvrage constitue un contrepoids important aux évaluations conventionnelles de Roosevelt et du New Deal et devrait être une lecture obligatoire dans tout cours traitant de l'histoire et de la politique des années 1930.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)