Note :
Le livre « Our Own Worst Enemy » (Notre pire ennemi) de Tom Nichols explore les défis auxquels est confrontée la démocratie américaine d'un point de vue critique, invitant les lecteurs à réfléchir à leur rôle en tant que citoyens. Si certains lecteurs y voient un appel convaincant à la responsabilité personnelle et à l'engagement civique, d'autres le critiquent pour son élitisme libéral et son manque de solutions concrètes.
Avantages:De nombreux critiques soulignent la nature stimulante du livre et sa capacité à articuler les préoccupations relatives à la démocratie américaine et à l'éducation civique. Le livre est décrit comme engageant, perspicace et important, certains lecteurs estimant qu'il est nécessaire pour comprendre le climat politique actuel. Le livre encourage l'introspection et propose une réflexion sur le devoir civique dans une démocratie.
Inconvénients:Les critiques notent que le ton de l'auteur peut sembler élitiste, et certains lecteurs estiment que les arguments peuvent aliéner ceux qui ont des opinions politiques différentes. D'aucuns estiment également que le livre manque de solutions tangibles aux problèmes qu'il expose, ce qui crée un sentiment de frustration chez ceux qui recherchent des mesures concrètes. En outre, certains lecteurs ont été déçus par la fin, la jugeant paresseuse ou trop simpliste.
(basé sur 63 avis de lecteurs)
Our Own Worst Enemy: The Assault from Within on Modern Democracy
Un compte-rendu contrasté mais très engageant de la propagation du sentiment illibéral et anti-démocratique dans notre culture, qui fait porter la responsabilité sur les citoyens eux-mêmes.
Au cours des trois dernières décennies, les citoyens des démocraties qui se disent attachés à la liberté, à la tolérance et à l'État de droit ont de plus en plus adhéré à des politiciens et à des programmes illibéraux. La démocratie est en difficulté, mais qui est vraiment à blâmer ?
Dans Our Own Worst Enemy, Tom Nichols remet en question les représentations actuelles de la montée des mouvements illibéraux et antidémocratiques aux États-Unis et ailleurs comme étant le résultat des privations de la mondialisation ou des décisions malveillantes des élites. Il rejette plutôt la responsabilité de la montée de l'illibéralisme sur les peuples eux-mêmes. Nichols attribue l'illibéralisme du XXIe siècle à la croissance d'un narcissisme incontrôlé, à l'augmentation du niveau de vie, à la paix mondiale et à la résistance au changement. Les citoyens ordinaires, chargés de griefs, se sont alliés à des entrepreneurs politiques qui prospèrent en créant de la rage plutôt qu'en encourageant la vertu civique et la coopération démocratique. Même si ce sera difficile, Nichols affirme que nous devons défendre la démocratie en ressuscitant les vertus de l'altruisme, du compromis, du stoïcisme et de la coopération - et en reconnaissant à quel point le monde moderne nous a été favorable.
Tranchant, contradictoire et très engageant, Our Own Worst Enemy recadre le débat sur la façon dont les démocraties se sont retrouvées dans cette situation désastreuse et sur ce qu'il convient de faire pour y remédier.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)