Note :
Les critiques de « Fellow Creatures » de Christine Korsgaard soulignent la profondeur de l'exploration de l'éthique animale à travers une lentille kantienne. Alors que de nombreux lecteurs apprécient les arguments philosophiques rigoureux et le contexte fourni pour les droits des animaux, certains trouvent le texte difficile à aborder sans connaissances préalables de la philosophie kantienne. Dans l'ensemble, le livre est loué pour ses contributions intellectuelles mais aussi critiqué pour avoir potentiellement aliéné les lecteurs occasionnels.
Avantages:⬤ Une analyse approfondie de l'éthique animale dans une perspective kantienne.
⬤ Des arguments stimulants qui remettent en question la supériorité de l'homme sur l'animal.
⬤ Engageant et bien écrit, fournissant des fondements philosophiques et des contre-arguments.
⬤ Permet de mieux comprendre la moralité et les droits des animaux.
⬤ Discussion pertinente et opportune de questions éthiques importantes concernant le traitement des animaux.
⬤ Peut être difficile à comprendre pour les lecteurs qui n'ont pas de connaissances en philosophie, en particulier sur Kant.
⬤ Certaines sections sont jugées plus difficiles ou moins cohérentes que d'autres.
⬤ Ne convient pas comme texte d'introduction à l'éthique animale ; il est recommandé de commencer par des ouvrages plus simples.
⬤ Quelques lecteurs ont eu du mal à le parcourir ou ont eu l'impression qu'il dépassait leur entendement.
(basé sur 10 avis de lecteurs)
Fellow Creatures: Our Obligations to the Other Animals
Christine M. Korsgaard présente une nouvelle vision convaincante des relations morales de l'homme avec les autres animaux. Elle défend l'idée que nous sommes obligés de traiter tous les êtres sensibles comme ce que Kant appelait des fins en soi. S'appuyant sur une théorie du bien dérivée d'Aristote, elle explique pourquoi les animaux sont des êtres pour lesquels les choses peuvent être bonnes ou mauvaises. Elle se tourne ensuite vers l'argument de Kant en faveur de la valeur de l'humanité pour montrer que la rationalité nous engage à revendiquer le statut de fins en soi, dans deux sens. Kant soutient qu'en tant qu'êtres autonomes, nous prétendons être des fins en soi lorsque nous revendiquons le droit d'élaborer des lois pour nous-mêmes et pour les autres. Korsgaard soutient qu'en tant qu'êtres qui ont un bien, nous prétendons également être des fins en soi lorsque nous considérons que les choses qui sont bonnes pour nous sont bonnes de manière absolue et donc dignes d'être poursuivies. La première revendication nous engage à nous joindre à d'autres êtres autonomes dans des relations de réciprocité morale. La deuxième revendication nous engage à.
Traiter le bien de chaque créature sensible comme quelque chose d'une importance absolue.
Korsgaard soutient que les êtres humains ne sont pas plus importants que les autres animaux, que notre nature morale ne nous rend pas supérieurs aux autres animaux et que nos capacités uniques ne font pas de nous des êtres mieux lotis que les autres animaux. Elle critique l'argument des cas marginaux et propose une nouvelle vision du statut moral comme étant attaché aux sujets atemporels de la vie. Elle critique le point de vue de Kant selon lequel nos devoirs envers les animaux sont indirects et propose une explication non utilitariste de la relation entre le plaisir et le bien. Elle aborde également un certain nombre de questions directement pratiques : avons-nous le droit de manger des animaux, de faire des expériences sur eux, de les faire travailler pour nous et combattre dans nos guerres, et de les garder comme animaux de compagnie ; et comment comprendre le mal que nous faisons lorsque nous provoquons l'extinction d'une espèce.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)