Death, Memorialization and Deviant Spaces
Ce livre propose une exploration ethnographique de trois sites d'atrocités tristement célèbres et de leurs différentes commémorations.
La recherche sur le "tourisme noir" a étudié la consumérisation des espaces associés à la mort et à la barbarie, tandis que le "patrimoine difficile" s'est penché sur les débats nationaux politisés qui entourent la préservation de la mort. Ce livre contribue à ces débats en appliquant la théorie spatiale à un niveau scalaire, en particulier à travers le travail d'Henri Lefebvre.
Il utilise des études de cas progressives pour situer la commémoration et les multiples exigences de la politique, de la consommation et de la communauté, dans un cadre qui réarticule les aspects "vécus", "perçus" et "conçus" d'espaces déviants allant du plus petit (un banc) au plus grand (une ville). La première étude de cas, le site du gibet de Tyburn à York, utilise la notion d'"espace théâtral" de Lefebvre pour contextualiser le rôle de la performativité dans la commémoration. La deuxième, le numéro 25 de la rue Cromwell à Gloucester, s'appuie sur cette étude en explorant l'absence de commémoration à travers le concept d'"espace contradictoire" de Lefebvre et l'impact que cela a sur la consommation.
La troisième s'étend pour considérer la ville comme un mémorial problématique, en se concentrant ici sur les subjectivités politiques de Dresde - reconstruite après la dévastation de la Seconde Guerre mondiale - et ses associations contemporaines avec les protestations néo-nazies et antifascistes. Enfin, en examinant la question de l'échelle dans le patrimoine, le livre cherche à développer une nouvelle façon de décortiquer et de comprendre la nature hétéroglossique de l'espace déviant et de la commémoration.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)