Masculinity and Fathering in Jamaica
Pourquoi de nombreux hommes jamaïcains reconnaissent-ils l'importance de l'amour, mais pensent également que les hommes ont le droit de discipliner physiquement leur partenaire ? Dans quelle mesure la paternité devient-elle un parcours d'épanouissement personnel ? Qu'advient-il des "enfants extérieurs" lorsque le père a également des enfants à la maison ? Pourquoi les pères pensent-ils qu'ils doivent endurcir leurs fils ? Telles sont quelques-unes des questions qui sont soigneusement explorées dans cette étude novatrice sur les pères jamaïcains.
L'étude s'écarte de la tradition de la recherche sur la famille dans les Caraïbes, où l'accent est généralement mis sur les femmes et les ménages, et donne aux hommes l'occasion de s'exprimer. Contrairement à l'accent mis sur les ménages à faible revenu, cette nouvelle étude a interrogé des hommes de différentes classes sociales et dans différents contextes communautaires.
Il en résulte que l'impact des conditions économiques difficiles est indéniable et limite la capacité des hommes jamaïcains à traduire leur engagement paternel en un engagement actif et continu. Toutes classes sociales et communautés confondues, les hommes jamaïcains partagent une conception culturelle commune de ce qu'il faut pour être un bon père. Cependant, ils sont également liés à des définitions de la masculinité hégémonique qui mettent l'accent sur la domination et la virilité masculines, de sorte que les conflits domestiques peuvent être inévitables et que les aspirations des hommes à être de bons pères peuvent être mises en péril.
Compte tenu de l'existence de ces valeurs contradictoires, il est difficile de trouver un équilibre raisonnable. L'étude conclut qu'il est possible pour les hommes jamaïcains d'être de bons pères mais de mauvais maris.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)