Note :
La collection d'essais éditée par Frederick Cooper et Ann Laura Stoler explore les expériences souvent négligées des colonisés pendant l'impérialisme européen, en mettant l'accent sur l'intersection du genre, de la race et de la classe. Les auteurs utilisent des approches interdisciplinaires, mêlant l'histoire sociale et culturelle à l'anthropologie, pour révéler les relations complexes dans les contextes coloniaux. Bien que l'ouvrage soit important pour les chercheurs, il risque de ne pas plaire aux lecteurs généraux ou aux étudiants de premier cycle en raison de la densité de son analyse et de sa structure.
Avantages:⬤ Il propose une approche pluridisciplinaire de l'histoire coloniale, intégrant l'anthropologie à l'analyse historique.
⬤ Offre des perspectives uniques sur les expériences des colonisés, en particulier en ce qui concerne le genre, la race et la classe.
⬤ Présente des essais intéressants qui combinent les études culturelles et politiques, améliorant ainsi la compréhension de la dynamique coloniale.
⬤ Inclut des bibliographies complètes pour des recherches plus approfondies.
⬤ L'ouvrage peut s'avérer difficile pour les lecteurs habitués à l'histoire coloniale traditionnelle.
⬤ L'introduction de l'éditeur est longue et ne prépare pas suffisamment le lecteur.
⬤ Il manque une conclusion unificatrice pour relier les différentes sections et les différents thèmes.
⬤ Peut ne pas convenir à des programmes d'études de premier cycle.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Tensions of Empire: Colonial Cultures in a Bourgeois World
Partant du principe que l'Europe a été façonnée par ses projets impériaux autant que les rencontres coloniales ont été façonnées par les événements et les conflits en Europe, les auteurs de Tensions of Empire étudient les relations métropolitaines-coloniales sous un angle nouveau.
Les quinze essais démontrent les différentes façons dont les "missions civilisatrices", tant dans les métropoles que dans les colonies, ont fourni de nouveaux sites pour clarifier un ordre bourgeois. En se concentrant sur les XVIIIe, XIXe et début du XXe siècles, ils montrent comment de nouvelles définitions de la modernité et du bien-être ont été élaborées et comment de nouveaux discours et pratiques d'inclusion et d'exclusion ont été contestés et élaborés.
Les auteurs soutiennent que les études coloniales ne peuvent plus se limiter aux unités d'analyse sur lesquelles elles s'appuyaient autrefois ; au lieu d'être l'étude du "colonisé", elles doivent tenir compte du terrain politique mouvant sur lequel les catégories mêmes de colonisé et de colonisateur ont été façonnées et modelées à différentes époques.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)