Note :
Le livre d'Upton Sinclair critique l'exploitation de la religion à des fins de profit et de pouvoir, en mettant l'accent sur la manipulation historique des croyances religieuses par des individus corrompus. Les lecteurs trouvent que l'ouvrage est pertinent pour la société contemporaine, suscitant un mélange d'admiration et de critique quant à sa représentation de la religion.
Avantages:De nombreux lecteurs apprécient l'analyse perspicace du livre sur la façon dont la religion a été utilisée historiquement pour exploiter les individus et maintenir les structures de pouvoir. Le livre est salué comme étant d'actualité et applicable aux problèmes modernes, et sa lecture est fortement recommandée dans les établissements d'enseignement. Le style d'écriture de Sinclair et ses recherches approfondies sont également souvent salués.
Inconvénients:Les critiques soulignent souvent le caractère ouvertement négatif du livre à l'égard de la religion, affirmant qu'il manque d'équilibre et ignore les aspects positifs de la foi. Certains critiques estiment que le livre est trop long et daté, tandis que d'autres affirment que les opinions socialistes de Sinclair peuvent éclipser la critique de la religion organisée.
(basé sur 18 avis de lecteurs)
The Profits of Religion
Les profits de la religion : An Essay in Economic Interpretation est un instantané des mouvements religieux aux États-Unis avant leur entrée dans la Première Guerre mondiale. Ce livre est le premier de la série "Dead Hand" : six livres qu'Upton Sinclair a écrits sur les institutions américaines.
La série comprend également The Brass Check (journalisme), The Goose-step (enseignement supérieur), The Goslings (enseignement primaire et secondaire), Mammonart (art) et Money Writes (littérature). Le terme "main morte" fait ironiquement référence au concept d'Adam Smith selon lequel le fait de laisser la "main invisible" de l'intérêt individuel façonner les relations économiques permet d'obtenir le meilleur résultat pour la société dans son ensemble. Dans ce livre, Sinclair s'en prend à la religion institutionnalisée, qu'il considère comme une "source de revenus pour les parasites et l'alliée naturelle de toute forme d'oppression et d'exploitation".
La plupart des ecclésiastiques sont hypocrites, mais ils ne sont pas entièrement à blâmer. Comme les autres hommes, ils sont victimes du "système salarial concurrentiel, qui leur offre l'alternative d'escroquer ou de mourir de faim".
Sinclair fustige l'establishment épiscopalien pour avoir transformé le Jésus prolétaire en défenseur de la richesse et des privilèges, et pour sa longue histoire d'alliance avec le pouvoir politique en Angleterre et aux États-Unis. En ce qui concerne les sectes protestantes "non conformes", les adeptes de "l'Église des marchands" s'efforcent d'atteindre la prospérité dans le cadre du système économique existant.
Il en va de même pour les adeptes des "nouvelles religions" ou "cultes" principalement basés en Californie, y compris la Nouvelle Pensée.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)