Note :
Ce livre propose une exploration perspicace de présidents américains moins connus, mettant en lumière leurs contributions à l'évolution de la présidence et à l'interprétation de la Constitution. Bien qu'il offre une richesse de contexte historique et d'anecdotes intéressantes, certains lecteurs trouvent la présentation ennuyeuse, et il y a des critiques concernant les inexactitudes et les erreurs dans les détails factuels.
Avantages:L'auteur, le professeur Gerhardt, est loué pour son style fluide et sa compréhension approfondie de l'histoire juridique américaine. Le livre est bien structuré, couvre des thèmes importants et propose des anecdotes intéressantes qui enrichissent la compréhension de la présidence. Les lecteurs apprécient le fait qu'il s'adresse à un large public et qu'il rende accessibles et agréables des sujets historiques complexes.
Inconvénients:Certains lecteurs critiquent la lenteur du livre et le manque de clarté des idées complexes. Des plaintes notables ont été formulées au sujet d'inexactitudes factuelles tout au long du texte, telles que l'identification erronée des présidents et l'énonciation incorrecte de faits historiques. En outre, certains lecteurs estiment que le traitement des présidents plus contemporains semble forcé ou inutile.
(basé sur 26 avis de lecteurs)
The Forgotten Presidents: Their Untold Constitutional Legacy
Leurs noms restent dans les mémoires principalement comme des phrases chocs, synonymes d'obscurité : Millard Fillmore, Chester Arthur, Calvin Coolidge. Ils évoquent moins la Maison Blanche qu'un collège délabré quelque part dans le New Jersey. Mais de nombreux présidents oubliés, écrit Michael J. Gerhardt, n'étaient ni faibles ni inefficaces. Ils ont mené avec audace des batailles sur des principes constitutionnels qui résonnent encore aujourd'hui.
Gerhardt, l'un de nos plus grands experts juridiques, raconte l'histoire des Présidents oubliés. Il passe en revue treize administrations dans l'ordre chronologique, de Martin Van Buren à Franklin Pierce et Jimmy Carter, en distinguant les échecs politiques de leur impact constitutionnel. À maintes reprises, écrit-il, ils ont défié l'opinion populaire pour prendre des positions fortes. Martin Van Buren a réagi à une dépression économique en retirant les fonds fédéraux des banques d'État pour tenter d'établir le système controversé du Trésor indépendant. Son objectif était de réduire le rôle de l'État fédéral dans l'économie, mais aussi de consolider son pouvoir d'agir de manière indépendante en tant que président. La prospérité ne revient pas et il quitte ses fonctions sous le signe de l'échec. Grover Cleveland change radicalement d'approche au cours de son second mandat (non consécutif). Auparavant, il s'était abstenu d'interférer avec les législateurs ; à son retour au pouvoir, il utilisa agressivement le pouvoir présidentiel pour plier le Congrès à sa volonté. Aujourd'hui considéré comme un astérisque, Cleveland a consolidé l'autorité présidentielle sur les nominations, les révocations, les vetos, les affaires étrangères, la législation, etc. Jimmy Carter s'avère lui aussi étonnamment important. Lors des deux crises du plafond de la dette et des batailles sur le traité du canal de Panama, la discrimination positive et le premier amendement, il a démontré que la capacité inhérente de la présidence à être efficace et énergique lui donne un avantage dans les batailles avec le Congrès, quelle que soit sa popularité.
Gerhardt explique les nombreux points communs entre ces présidents et dix autres, qui expliquent pourquoi, malgré leurs excès, ils sont devenus des chefs d'entreprise oubliés.
Incisif, brisant les mythes et écrit de manière convaincante, ce livre montre comment même d'obscurs présidents ont défendu les prérogatives de la Maison Blanche et modifié la manière dont nous interprétons la Constitution.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)