Note :
Le livre présente une analyse complète du véganisme dans la culture américaine, en le reliant à des événements historiques tels que le 11 septembre et en discutant de sa représentation dans divers médias. Il se distingue par son approche interdisciplinaire, combinant des éléments d'études de genre, d'études sur les animaux, d'études sur l'alimentation, etc.
Avantages:Bien écrit et intelligent, il offre une perspective unique sur le véganisme. Il explore divers textes et thèmes, ce qui en fait une contribution novatrice à l'étude du véganisme. Il réussit à être à la fois perspicace et engageant, rendant des idées complexes accessibles sans sacrifier la profondeur.
Inconvénients:Bien qu'il soit accessible par rapport à d'autres ouvrages d'études culturelles, certaines parties peuvent encore être difficiles pour les lecteurs. Certains trouveront peut-être que certaines sections sont trop denses.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Vegan Studies Project: Food, Animals, and Gender in the Age of Terror
Cette étude inévitablement controversée envisage, définit et théorise un domaine que Laura Wright appelle les études sur le véganisme. Nous disposons d'une abondance de textes sur les végétaliens et le véganisme, y compris des ouvrages de sensibilisation, des fictions littéraires et populaires, des films et des émissions de télévision, ainsi que des livres de cuisine, mais jusqu'à présent, aucune étude n'a examiné les discours sociaux et culturels qui façonnent nos perceptions du véganisme en tant que catégorie identitaire et pratique sociale.
En parcourant largement la société et la culture américaines contemporaines, Wright décortique la catégorie chargée de l'identité végane. Elle examine le discours dominant entourant et reliant les droits des animaux au véganisme (ou omettant les droits des animaux). Elle s'intéresse plus particulièrement à la construction et à la représentation du corps végétalien - masculin et féminin - en tant que site contesté, qui se manifeste dans les œuvres littéraires contemporaines, les représentations culturelles populaires, la publicité et les nouveaux médias. En même temps, Wright considère les études animales critiques, les études homme-animal, le posthumanisme et l'écoféminisme comme des cadres théoriques qui informent les études sur le véganisme (même s'ils en diffèrent).
Selon Wright, le corps végétalien menace le statu quo en ce qui concerne ce que nous mangeons, portons et achetons - et aussi dans la façon dont les végétaliens choisissent de ne pas participer à de nombreux aspects des mécanismes qui sous-tendent la culture dominante. Ces menaces sont ressenties avec acuité à la lumière des angoisses de l'après 11 septembre concernant la force et la virilité américaines. Un discours a émergé qui cherche, entre autres, à faire disparaître le véganisme qui est sur le point de modifier la mentalité culturelle dominante ou, à l'inverse, à faire du corps végane un parangon idéalisé de la santé, de la beauté et de la force. Ce qui sert le mieux le véganisme est illustré par l'étude de Wright : l'ouverture, le débat, la recherche et l'analyse.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)