Note :
Ce recueil présente sept nouvelles de Charlotte Perkins Gilman, principalement axées sur les luttes et les expériences des femmes au début des années 1900, avec une description brutale de leur santé mentale et de l'oppression sociétale.
Avantages:Les nouvelles sont bien écrites, donnent à réfléchir et mettent en lumière des thèmes importants liés à l'expérience des femmes et à la santé mentale. Les critiques ont apprécié la perspective féministe, le contexte historique et la qualité littéraire. Le livre « The Yellow Wallpaper » a été particulièrement apprécié pour sa description obsédante de la dépression post-partum.
Inconvénients:Certains lecteurs ont trouvé quelques histoires moins intéressantes que « The Yellow Wallpaper » et ont eu des problèmes avec la reliure du livre. Il a également été fait mention d'un manque d'engagement lors des lectures scolaires en raison de l'indifférence des camarades de classe à l'égard de la matière.
(basé sur 155 avis de lecteurs)
The Yellow Wallpaper
Après la naissance de son enfant, son mari médecin lui a diagnostiqué une « dépression nerveuse temporaire - une légère tendance hystérique ». Une femme est invitée à se reposer pendant l'été dans une vieille demeure coloniale. Interdite de tout travail, elle passe ses journées dans l'ancienne nursery de la maison, avec ses fenêtres grillagées, son sol rayé et son papier peint jaune décollé.
Dans un journal intime, la femme note son obsession croissante pour cet « horrible » papier peint. Son étrange motif se transforme à la lumière de la lune, révélant ce qui semble être une silhouette humaine dans le dessin. N'ayant rien d'autre pour occuper son esprit, la femme décide de percer le mystère du papier peint. Sa quête, cependant, ne mène pas à la vérité, mais aux profondeurs les plus sombres de la folie.
Condamnant le patriarcat, The Yellow Wallpaper explore avec une économie terrifiante l'oppression, la grave incompréhension et le rejet délibéré des femmes dans la société de la fin du XIXe siècle.
Publié pour la première fois en janvier 1892 dans le New England Magazine.
Extrait :
De l'un d'eux, j'ai une belle vue sur la baie et sur un petit quai privé appartenant au domaine. Il y a une belle allée ombragée qui descend de la maison. J'ai toujours l'impression de voir des gens marcher dans ces nombreux chemins et tonnelles, mais John m'a conseillé de ne pas céder à la moindre fantaisie. Il dit qu'avec mon pouvoir d'imagination et mon habitude de raconter des histoires, une faiblesse nerveuse comme la mienne est sûre de conduire à toutes sortes de fantaisies excitées, et que je dois utiliser ma volonté et mon bon sens pour freiner cette tendance. J'essaie donc.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)