Note :
Le livre « The Memory Monster » de Yishai Sarid explore les thèmes de l'identité juive et de l'impact durable de l'Holocauste à travers les expériences d'un historien lié à Yad Vashem. Le récit aborde les souvenirs obsédants de l'Holocauste et critique la manière dont ces souvenirs sont utilisés politiquement et socialement. Les critiques ont noté l'intensité, la profondeur émotionnelle et les idées profondes de ce livre, mais ont également exprimé des inquiétudes quant à son écriture inégale et à son ambiguïté.
Avantages:⬤ Un récit intense et puissant
⬤ qui suscite une réflexion profonde et une résonance émotionnelle
⬤ qui offre des perspectives uniques sur l'Holocauste
⬤ loué pour son examen critique de la mémoire et de l'identité
⬤ bien écrit et engageant
⬤ capable de laisser une impression durable
⬤ décrit comme un livre à lire absolument.
⬤ Une écriture inégale et décousue par endroits
⬤ des conclusions ambiguës qui peuvent laisser certains lecteurs sur leur faim
⬤ décrit par certains comme un énième récit sur l'Holocauste
⬤ certains critiques estiment que l'auteur ne va pas assez loin dans l'examen des implications politiques et sociales
⬤ soulève trop de questions sans réponse pour certains lecteurs.
(basé sur 19 avis de lecteurs)
The Memory Monster
Le monstre de la mémoire de Yishai Sarid est une parabole poignante d'un jeune historien qui se laisse dévorer par le souvenir de l'Holocauste un choix de la rédaction du New York Times Book Review.
UNE SÉLECTION DE 100 LIVRES REMARQUABLES DE 2020 DU NEW YORK TIMES BOOK REVIEW
Rédigé sous la forme d'un rapport destiné au président de Yad Vashem, le mémorial israélien des victimes de l'Holocauste, notre narrateur anonyme raconte sa propre déchéance. Engagé comme jeune historien prometteur, il devient rapidement un expert des méthodes nazies d'extermination dans les camps de concentration en Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale et guide les visites des sites pour les étudiants et les dignitaires en visite. Il dévore avec avidité chaque détail de la vie et de la mort dans les camps et s'enorgueillit de pouvoir recréer pour son public les derniers instants atroces de la vie des victimes.
Le travail devient une mission, puis une obsession. En passant autant de temps plongé dans la mort, ses liens avec les vivants commencent à se détériorer. Il en veut aux étudiants perdus dans leurs iPhones, chantant des chansons sentimentales, n'exprimant pas suffisamment d'indignation face au génocide commis par les nazis. En fait, il commence même à déceler, chez les étudiants comme chez lui, un soupçon d'admiration pour les meurtriers, leur efficacité, leur audace et leur détermination. Il en vient à penser que la force est le seul moyen de résister à la force et qu'il faut être prêt à tuer.
Avec la perspicacité du Procès de Kafka et les obsessions du Bruit blanc de Delillo, Le monstre de la mémoire aborde des questions difficiles qui ne sont que trop pertinentes pour Israël et le monde d'aujourd'hui : Comment traitons-nous la brutalité humaine ? Qu'est-ce qui nous fait choisir un camp dans un conflit ? Et comment honorer la mémoire de l'horreur sans se laisser consumer par elle ?
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)