Note :
Le livre « Montcalm's Crushing Blow » de René Chartrand explore les raids audacieux menés par les Français contre les forts anglais pendant la guerre des Français et des Indiens, en particulier les attaques contre le fort Bull et le fort Oswego en 1756. L'ouvrage fournit un aperçu concis du contexte historique, agrémenté d'illustrations et de cartes, bien que certains lecteurs aient relevé des inexactitudes dans les détails historiques.
Avantages:Bien documenté et écrit, avec de bonnes illustrations et cartes, il offre une perspective unique du point de vue français et sert d'introduction solide à un sujet négligé de la guerre des Français et des Indiens.
Inconvénients:Inclut plusieurs inexactitudes historiques, manque de profondeur dans l'analyse contextuelle des événements, certains lecteurs l'ont trouvé trop bref et pas assez complet, et un critique a signalé des problèmes de qualité physique avec le livre.
(basé sur 17 avis de lecteurs)
Montcalm's Crushing Blow: French and Indian Raids Along New York's Oswego River 1756
Cette étude passionnante du raid d'Oswego met en lumière, par une analyse experte et une narration vivante, un audacieux fait d'armes au plus fort de la guerre française et indienne.
En 1755, la rivalité entre la Grande-Bretagne et la France en Amérique du Nord s'intensifie le long des Grands Lacs et se transforme en guerre ouverte, les deux camps cherchant à s'emparer des forts et des comptoirs de l'autre. Lord Loudoun et le marquis de Montcalm sont envoyés par les mères patries pour prendre les choses en main, mais les Français ne tardent pas à prendre l'initiative, adoptant des tactiques "sauvages" à la canadienne et planifiant une série de raids pour garder l'ennemi sur le qui-vive.
Au milieu des neiges de mars 1756, une force de 360 hommes, composée de Français, de Canadiens et d'Indiens, prend d'assaut un avant-poste anglo-américain nommé Fort Bull lors d'une attaque surprise qui laisse peu de survivants et réduit le fort à l'état de vestiges carbonisés. La chute de Fort Bull signifiait que la rivière Mohawk, la voie de communication entre Albany, tenue par les Britanniques, et le grand et important poste anglo-américain d'Oswego, pouvait désormais être coupée. Oswego, sur la rive du lac Ontario, disposait d'une formidable garnison basée dans trois forts, nommés Pepperrell, George et Ontario. Montcalm, nouvellement arrivé, est chargé de prendre Oswego aux Anglo-Américains.
En juillet et août 1756, les 3 000 hommes de Montcalm, dont un train d'artillerie complet de 80 pièces, sont transportés à bord de centaines de voiliers et d'embarcations. Les Anglo-Américains ne repèrent l'approche des forces françaises qu'après leur débarquement et la sécurisation de leurs positions. Après avoir encerclé et investi les forts, les Français mettent rapidement hors d'état de nuire un certain nombre de canons britanniques. Les Britanniques évacuent le fort Ontario puis, le 14 août à 9 heures du matin, un boulet de canon français tue le commandant britannique, le colonel James Mercer. Son successeur, le colonel John Littlehales, n'a pas l'étoffe d'un héros ; une heure plus tard, le drapeau blanc est hissé et Oswego se rend juste à temps pour éviter un assaut majeur.
Le raid d'Oswego est un succès français exceptionnel ; il prive les Britanniques d'une présence sur le lac Ontario pendant les deux années suivantes et allège la pression britannique sur le fort Frontenac. Il a démontré que l'utilisation des tactiques de siège européennes traditionnelles dans un contexte américain pouvait porter ses fruits, et a également eu une grande influence sur les alliés indiens des Français.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)