Note :
Le livre présente une critique nuancée de l'élitisme de la science moderne, plaidant pour une notion reconstruite de l'objectivité qui incorpore des perspectives multiculturelles et les expériences des opprimés. Si certains lecteurs apprécient son engagement dans les études féministes et postcoloniales, d'autres critiquent les arguments de Harding, qu'ils jugent alambiqués et dépourvus d'exemples concrets, ce qui conduit à des contradictions et à des confusions linguistiques.
Avantages:⬤ L'ouvrage propose une critique acerbe de l'élitisme néo-positiviste et contribue aux recherches féministes et postcoloniales.
⬤ Plaide en faveur d'une redéfinition de la notion d'objectivité qui intègre diverses perspectives.
⬤ Met en évidence les racines multiculturelles de la science moderne et remet en question les mythes scientifiques.
⬤ Offre de précieuses perspectives aux chercheurs féministes et postcoloniaux.
⬤ Certains arguments sont considérés comme non pertinents ou mal étayés par des exemples.
⬤ Le style d'écriture de l'auteur est critiqué comme étant alambiqué et trop complexe, ce qui rend difficile le suivi de son argumentation.
⬤ Les contradictions dans le texte prêtent à confusion et nuisent à la clarté.
⬤ Il manque des discussions détaillées sur les systèmes de connaissance non occidentaux.
(basé sur 4 avis de lecteurs)
Is Science Multicultural?: Postcolonialisms, Feminisms, and Epistemologies
Is Science Multicultural ? explore ce que les trois dernières décennies d'études scientifiques et technologiques européennes/américaines, féministes et postcoloniales peuvent apprendre les unes des autres. Sandra Harding présente et analyse un ensemble d'études scientifiques postcoloniales et leurs implications pour la science "nordique".
Les trois souches d'études scientifiques se sont développées dans le contexte des projets scientifiques et technologiques de l'après-Seconde Guerre mondiale. Elles illustrent le fait que les projets technoscientifiques ont des significations différentes pour des groupes différents. La signification attachée par la culture occidentale peut ne pas être partagée ou être diamétralement opposée dans les cultures d'autres parties du monde.
Cependant, tous s'accordent à dire que les projets scientifiques - y compris la science moderne - sont des "systèmes de connaissance locaux". Les intérêts et les ressources discursives que les différents groupes d'études scientifiques apportent à leurs projets, et les façons dont ils organisent la production de leur type d'études scientifiques, sont également distinctement culturels-locaux.
Bien que leurs projets puissent converger involontairement, ils s'opposent également sur des points fondamentaux. En quoi cette inévitable situation culturelle de la connaissance est-elle à la fois une ressource inestimable et une limite à l'avancée des connaissances sur la nature ? Quelles sont les ressources distinctives que les théoriciennes féministes et postcoloniales de la science offrent pour penser l'histoire de la science moderne, la diversité des traditions "scientifiques" dans les cultures non européennes et européennes, et les directions que pourraient prendre des projets scientifiques moins androcentriques et eurocentriques ? Comment les projets des sciences modernes pourraient-ils être liés plus fermement aux aspirations prodémocratiques qui s'expriment si largement dans la vie contemporaine ? En équilibrant soigneusement les ressources épistémologiques poststructuralistes et conventionnelles, cette étude conclut en proposant de nouvelles directions pour penser l'objectivité, la méthode et la réflexivité à la lumière des nouvelles compréhensions développées dans le monde de l'après-guerre.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)