Adalbert Stifters Ausgewhlte Prosa I: Waldwanderung, Der sanftmtige Obrist, Margarita, Abdias, Kalkstein, Bergkristall, Katzensilber
Le souffle de l'air, le ruissellement de l'eau, la croissance des céréales, l'ondulation de la mer, le vert de la terre, l'éclat du ciel, le scintillement des astres, je les considère comme grands, l'orage qui se déplace avec splendeur, l'éclair qui fend les maisons, la tempête qui fait déferler les vagues, la montagne qui crache du feu, le tremblement de terre qui ensevelit les pays, je ne les considère pas comme grands.
(Adalbert Stifter, Bunte Steine, préface, ci-dessous p. 139) Dans ses descriptions de paysages, ce pionnier de la modernité ne propage des idylles qu'en apparence.
Stifter est humble devant le plan des choses, il pleure ce qu'il a perdu et ce qu'il n'a pas atteint, rien n'est trop petit pour lui, peut-être que même dans nos jours bruyants, en lisant ses œuvres, on arrive à entendre les minutes qui s'écoulent dans l'océan de l'éternité.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)