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Narrative in the Anthropocene
Dans Narrative in the Anthropocene, Erin James pose deux questions complémentaires : Que peut nous apprendre la narration sur notre époque géologique actuelle, définie et marquée par l'activité irrévocable des humains sur la géologie et les écosystèmes de la Terre ? et Que peut nous apprendre notre époque géologique actuelle sur la narration ? S'appuyant sur un large éventail de sources, dont Mansfield Park de Jane Austen, la biographie collective Figuring de Maria Popova, le roman graphique Here de Richard McGuire, la fiction spéculative indigène et afrofuturiste, et bien d'autres encore, Mme James soutient qu'une meilleure compréhension des formes et des fonctions de la narration dans l'Anthropocène nous donne un aperçu inestimable de la manière dont les histoires façonnent notre monde.
En même temps, elle soutient que l'Anthropocène modifie la nature même de la narration. Tout au long de son exploration de ces thèmes, James jette les bases d'une « théorie narrative de l'Anthropocène », en introduisant de nouveaux modes de lecture des récits dans l'Anthropocène, de nouvelles catégories de temps, d'espace, de narration et de narrativité, ainsi qu'une nouvelle définition du récit lui-même en tant qu'outil cognitif et rhétorique permettant de construire le monde dans un but précis.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)