Note :
Le livre de Christopher Duffy sur la rébellion jacobite est une histoire militaire très détaillée et complète qui offre un aperçu approfondi des événements de 1745-46. Bien que loué pour ses recherches méticuleuses et son style narratif captivant, certains lecteurs notent son manque de contexte politique et la complexité de ses récits détaillés, ce qui rend sa lecture difficile.
Avantages:⬤ Recherches approfondies et détails sur la rébellion jacobite.
⬤ Récit captivant et prose lucide.
⬤ Excellentes cartes et prise en compte du terrain et des conditions météorologiques.
⬤ Offre une perspective unique sur la lutte jacobite, y compris les contextes culturels et sociaux.
⬤ Recommandations pour les officiers militaires et les amateurs d'histoire.
⬤ Manque de contexte politique, ce qui rend l'ouvrage moins accessible à certains lecteurs.
⬤ Certaines parties sont trop détaillées, ce qui rend difficile la compréhension de l'ensemble du récit.
⬤ La répétition occasionnelle d'informations peut être gênante.
⬤ Contient quelques erreurs typographiques.
⬤ N'est pas tout à fait impartial comme suggéré, révélant les préjugés de l'auteur.
(basé sur 24 avis de lecteurs)
Fight for a Throne: The Jacobite '45 Reconsidered
La candidature de Bonnie Prince Charlie et de ses jacobites au trône d'Angleterre n'a jamais perdu son emprise sur l'imagination populaire.
En juillet 1745, il est arrivé en Écosse avec un petit groupe de compagnons. Ils sont arrivés sans prévenir et sans soutien, et pourtant, en moins de cinq mois, Charles a réussi à mener une armée jusqu'à Londres et à faire craindre au roi George II pour son trône. Par la suite, l'armée des Highlands a continué à battre les tuniques rouges à chaque rencontre, sauf la dernière. Il ne s'agit pas là des réalisations d'une cause rétrograde, et cette étude novatrice est la première à expliquer exactement pourquoi. Presque jusqu'à la fin, les Jacobites ont eu l'avantage littéral et métaphorique sur leurs ennemis, grâce à la charge des Highlands qui inspirait la terreur, et aussi, comme ce livre est le premier à le révéler, grâce à l'organisation très avancée de leurs forces en "divisions" - des armées miniatures qui leur permettaient de mieux manœuvrer leurs ennemis sur le plan stratégique. Dans le même temps, le prince Charles a fait une tentative crédible de conquête du pouvoir politique et idéologique, en s'appuyant sur la tolérance religieuse et sur une monarchie travaillant en coopération avec un Parlement habilité et responsable. Le Prince ne s'est donc pas seulement appuyé sur les loyautés traditionnelles, mais il s'est aussi attiré le soutien des poids lourds du nouveau "siècle des Lumières".
Le contraste est saisissant avec la nature avilissante du gouvernement hanovrien en Grande-Bretagne, qui s'est enlisé dans la corruption. Les politiciens hanovriens de Londres et d'Écosse, qui avaient affiné leurs compétences en matière de petits avantages, ont soudain été appelés à agir en tant que stratèges, et ils ont complètement échoué. Le Premier ministre a perdu le Carlisle au profit des Jacobites simplement parce qu'il a refusé de payer le coût d'un coursier. Ces révélations, qui montrent l'entreprise jacobite de 1745 comme une force puissante et modernisatrice, renversent l'interprétation habituelle de cet épisode. En historien impartial, Christopher Duffy traite de manière exhaustive des raisons du triomphe final de la cause hanovrienne en 1746. Le mérite en revient au duc de Cumberland, qui fut un leader inspirant. Il connaissait les forces et les faiblesses de l'armée britannique et a mis au point un type de guerre prudent et systématique qui l'a aidé à remporter la victoire à Culloden le 16 avril 1746. À l'inverse, dès le début de l'insurrection, les jacobites ont été gênés par leur incapacité à concilier deux points de vue : celui du prince Charles, qui s'efforçait de récupérer la couronne pour les Stuarts à Londres, et les visions plus étroites du parti écossais, plus ouvertement écossais. Cela a conduit au retournement litigieux des jacobites à Derby, et finalement et fatalement à la dispersion et à l'épuisement de l'armée des Highlands avant Culloden.
Ces affirmations reposent sur les avancées récentes d'autres historiens dans les "études jacobites" et sur les recherches continues de l'auteur dans des sources primaires inexploitées. Ses découvertes documentaires s'étendent à l'autobiographie du lieutenant-général Hawley, aux explications de Lord George Murray sur les épisodes clés de l'insurrection (et à la carte détaillée de Culloden qui l'accompagne), au matériel recueilli par l'administration whig restaurée à Édimbourg en vue d'une histoire "officielle" de l'insurrection, à l'interrogatoire détaillé des survivants par le révérend John Home, et à bien d'autres choses encore. Enfin, Duffy revient à son point de départ, l'attrait durable des années 45 pour nos instincts. Il conclut que cela vient de la nature insaisissable de l'épisode, reconnu par les hommes d'esprit de l'époque comme quelque chose d'"épique" et de "miraculeux" - littéralement au-delà de toute explication rationnelle, et capable depuis lors d'être remodelé selon notre imagination.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)