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The Liberty of Servants: Berlusconi's Italy
L'Italie est un pays aux institutions politiques libres, mais elle est devenue une nation de courtisans serviles, dont le prince est Silvio Berlusconi. Tel est l'argument controversé que le philosophe politique italien et biographe de Machiavel, Maurizio Viroli, avance dans La liberté des serviteurs.
S'appuyant sur la conception républicaine classique de la liberté, Viroli montre qu'un peuple peut ne pas être libre même s'il n'est pas opprimé. Cette condition de non-liberté résulte du fait d'être soumis au pouvoir arbitraire ou énorme d'hommes comme Berlusconi, qui préside l'Italie grâce à son contrôle du gouvernement et des médias, à son immense richesse et à son infâme manque de retenue. Remettant en question nos idées les plus chères sur la liberté, Viroli affirme que même si un pouvoir comme celui de Berlusconi a été établi de la manière la plus légitime et que les gens ne sont pas privés de leurs droits fondamentaux, la simple existence d'un tel pouvoir rend ceux qui y sont soumis non-libres.
La plupart des Italiens, suivant l'exemple de Berlusconi. Les élites ne possèdent pas les qualités morales minimales d'un peuple libre, telles que le respect de la Constitution, la volonté d'obéir aux lois et de s'acquitter de ses devoirs civiques.
Comme le démontre Viroli, elles présentent au contraire les caractéristiques de la servilité, notamment la flatterie, la dévotion aveugle aux hommes puissants, l'inclination au mensonge, l'obsession des apparences, l'imitation, la bouffonnerie, l'acquiescement et la docilité. Ces caractéristiques s'accompagnent d'une arrogance marquée qui se manifeste non seulement chez les hommes politiques, mais aussi chez les citoyens ordinaires.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)