Note :
Ce livre fournit un compte rendu détaillé et bien écrit de la campagne de Talavera, avec de bonnes cartes et un contexte historique. Il souffre cependant d'un mauvais index et de quelques inexactitudes éditoriales.
Avantages:Histoire détaillée, bien écrite, cartes claires, couverture complète des événements de la campagne.
Inconvénients:Index médiocre omettant des chiffres et des termes clés, erreurs éditoriales telles que l'utilisation erronée de « Peninsula » et « Peninsular ».
(basé sur 1 avis de lecteurs)
The Talavera Campaign 1809
Le lieutenant général Sir Arthur Wellesley retourna dans la péninsule en 1809, convaincu que le pays pouvait être tenu contre les Français. Son audacieuse traversée du Duoro et sa rapide victoire à Porto en mai, suivies de l'éjection faussement facile du corps du maréchal Soult, ont confirmé cette opinion et lui ont donné la confiance nécessaire pour planifier une campagne avec l'armée d'Estrémadure du général Cuesta afin d'avancer sur Madrid, tenue par les Français, en passant par la vallée du Tage.
Dès le départ, les relations entre les deux généraux alliés sont mauvaises, sans parler des divisions et de l'inimitié au sein des juntes et de l'armée espagnoles. Les choses ne font qu'empirer lorsque l'armée de Wellesley pénètre en Espagne, en raison d'un manque de ravitaillement et d'occasions manquées. Enfin, l'armée française, avec le roi Joseph à sa tête, se met en marche pour affronter les alliés à Talavera.
Les combats commencent mal pour les Britanniques, qui sont pris par surprise et doivent lutter avec acharnement pour se tirer d'affaire, avant que des officiers d'état-major et des commandants inexpérimentés ne déploient mal les divisions et les brigades, ce qui faillit entraîner un désastre pour les Alliés lorsque le maréchal Victor lança une attaque nocturne. L'armée péninsulaire a encore beaucoup à apprendre.
Le lendemain, les Français attaquent à nouveau avec toute la force d'une armée napoléonienne - infanterie, cavalerie et artillerie - mais la ligne britannique à deux profondeurs tient bon et, leur confiance ébranlée, les Français se retirent. C'est une victoire à l'arraché pour le commandant britannique, qui sera bientôt anobli sous le nom de duc de Wellington.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)