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The Vatican Battle of Bishops: A View from The Pew
LA BATAILLE DES ÉVÊQUES AU VATICAN : UN POINT DE VUE DU BANC.
Il y a deux problèmes dans l'Église catholique : la hiérarchie pense que l'Église lui appartient, et le catholique de salon est trop à l'aise dans son fauteuil. Les laïcs catholiques ont été les auxiliaires de la hiérarchie. La différence fondamentale et formelle est que la hiérarchie considère que le Saint-Esprit lui appartient. En général, les laïcs ont été ignorés. Les évêques de Vatican II ont décrété et le pape François a lancé une invitation formelle aux bancs pour qu'ils présentent leurs pensées. Invités à s'exprimer, les catholiques des bancs expriment leurs inspirations. La hiérarchie (la plupart) dédaigne les inspirations des fidèles. Cela suggère une bataille au Vatican : Les évêques défendant le statu quo contre les évêques défendant les bancs.
Trois facteurs expliquent pourquoi la hiérarchie de l'Église n'écoute pas l'Esprit Saint depuis les bancs. La hiérarchie n'est pas ouverte au "devenir". Elle considère le statu quo comme sacré. Deuxièmement, la hiérarchie est vraiment convaincue qu'elle constitue l'Église. Les huiles de l'Ordre sacré marquent les personnes ointes des dons spéciaux nécessaires pour guider la société de Dieu. Enfin, la hiérarchie est traditionnellement une caste de privilégiés. L'empereur romain Constantin a donné aux ecclésiastiques le rang officiel de Romains, ce qui leur a permis d'obtenir un salaire. Le clergé n'était plus tenu de travailler pour gagner sa vie aux côtés des croyants ordinaires. Ils ont perdu le contact avec tous les autres croyants. Dans leur esprit, les ordonnés sont au-dessus de l'écoute des laïcs.
Dans les bancs, les catholiques sont depuis longtemps des citoyens de seconde zone. Ils doivent se demander comment la hiérarchie est parvenue à leur statut. L'empereur romain Constantin a vu dans les chrétiens animés d'un esprit communautaire un facteur d'unification de son empire et a fait de tous les membres du clergé des fonctionnaires de l'État. Le clergé était celui qui avait le temps et le loisir d'organiser les repas commémoratifs. C'est alors que le clergé a adopté une culture de cléricalisme, c'est-à-dire que le clergé est propriétaire de l'Église et du Saint-Esprit par le biais de l'ordination.
C'était la Rome antique. Aujourd'hui, les prêtres abusent de l'innocence des jeunes. Le pape François appelle cette Église "une épouse prise en flagrant délit d'adultère". En termes bibliques, le terme "adultère" est réservé aux juifs lorsqu'ils sont partis adorer d'autres dieux, l'idolâtrie ! Le pape François affirme que la hiérarchie adorait un faux dieu. Ils vénéraient leur "église d'ordonnés seulement", une église de pacotille, essayant de garder l'apparence de "sainteté". Ils couvraient le péché (et le crime légal) des prêtres qui abusaient des enfants pour faire semblant d'être saints.
Qu'en est-il du peuple de Dieu pendant que tout cela se passait ? Est-il resté assis là ? La réponse est "oui" et "non". La plupart des catholiques de salon n'ont rien fait parce qu'ils ne savaient pas ce qui se passait vraiment. Certains en ont entendu parler mais ont conclu qu'il s'agissait d'un mensonge de la part d'un catholique mécontent qui cherchait à attirer des ennuis à l'un des prêtres. Ces laïcs étaient de véritables complices de la hiérarchie dans le péché. Mais le Saint-Esprit a réussi à alerter certains catholiques. Ils ont suivi ce qu'ils avaient entendu : "Faites confiance mais vérifiez". Lorsqu'ils ont appris l'existence des abus, ils ont averti leurs pasteurs et leurs évêques de l'existence des prêtres à problèmes. Leurs pasteurs et évêques se sont engourdis, ont nié, caché les abus, et certains évêques ont demandé à leur équipe de juristes de déshonorer les victimes devant les tribunaux.
Une fois de plus, l'Esprit Saint n'a pas permis que le silence couvre l'affront que la Hiérarchie avait fait subir aux conseils de l'Esprit. L'Esprit offensé a conseillé au pape François d'appeler à un processus synodal pour permettre aux catholiques de salon de s'exprimer. Parce que les catholiques de salon avaient écouté l'Esprit Saint, le Paraclet leur a offert l'opportunité spirituelle d'un Synode. Ainsi, les catholiques de salon ont eu l'occasion de s'exprimer.
L'ordre du jour des évêques a été publié. Les questions sont clairement controversées (femmes prêtres, célibat optionnel des prêtres, fondements de la moralité sexuelle, catholiques divorcés-remariés) pour la bataille des évêques au Vatican.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)